L’annonce a été faite par le Premier ministre Philemon Yang lors de la tenue du Conseil national de la route (Conaroute) mardi à Yaoundé.
Le Premier ministre camerounais, Philémon Yang, a présidé le 31 mai les travaux de la 20e session du Conseil nationalde la route (Conaroute). Les échanges ont porté entre autres, sur la validation des programmations 2016 des maîtres d'ouvrages, les modalités d'accompagnement des prestataires des travaux routiers ; la présentation de certains mécanismes de financement des prestations routières.
Plusieurs projets ont été examinés durant les assises. Il s’agit notamment de la construction des autoroutes Yaoundé-Douala; Edéa-Kribi, des tronçons Kribi-Lolabe ; des corridors Sangmelirna-Ouesso, section Sangmélima-Bikoula ; Obala-Batchenga-Bouam; Bachuo-Akagbe-Mamfe-Ekok et Foumban-Manki.
«Au total, 2016,883,4 km réalisés sur le réseau urbain vont se poursuivre», indique le communiqué publié à l’issue des travaux.
«Trois projets en préparation bénéficieront des financements, des bailleurs de fonds concernés, qui à cet effet, ont déjà donné leur accord de principe. Il s'agit du projet de reconstruction de la route Babadjou-Bamenda d'environ 70 milliards de FCFA ; du projet de réhabilitation du tronçon routier Yaoundé-Bafoussam-Babadjou d'un montant de 120,4 milliards de FCFA; ainsi que du projet de construction de la route Maroua-Bogo-Maga-Pouss pour 36 milliards de FCFA», souligne le communiqué.
Fort de ces prévisions, Philémon Yang a recommandé aux maitres d’ouvrages de «s'approprier et de capitaliser les nouveaux dispositifs de facilitation des procédures de passation des marchés publics, de tirer avantage des opportunités offertes par la loi sur les partenariats public-privé (PPP), afin de permettre à notre pays de se doter, à l'horizon 2035, d'un important réseau autoroutier».
Il a par ailleurs demandé au ministre des travaux publics de «procéder, d'ores et déjà, au lancement urgent du programme de désenclavement des grands bassins de production agro-pastorale et des sites touristiques, en veillant à y inscrire l'ouverture des voies d'accès des sites touristiques prioritaires».