Martin Mbarga Nguele, délégué général à la Sûreté nationale (DGSN) du Cameroun, a récemment réaffirmé l'importance de la libre circulation des personnes au sein de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC).
Ce rappel, adressé aux responsables de la police des frontières, aux délégués régionaux et aux chefs de postes d’émigration, s'inscrit dans une volonté de renforcer l'intégration régionale au sein de cet espace économique.
Selon Martin Mbarga Nguele, il est impératif que les directives concernant la libre circulation soient respectées pour faciliter les échanges entre les pays membres de la CEMAC.
Il rappelle que, conformément à l'acte additionnel n° 05/19-CEMAC-070 U-CCE, tous les ressortissants des États membres peuvent voyager sans visa à condition de présenter un passeport biométrique ou une carte d'identité valide. Cette mesure, en vigueur depuis 2017, vise à améliorer la coopération entre les pays membres et à promouvoir la libre circulation des biens et des personnes.
Ce rappel intervient à quelques jours de la 4ᵉ session ordinaire du Comité des chefs de police de l’Afrique centrale, qui se tiendra à Yaoundé du 17 au 20 septembre. Cet événement permettra aux responsables de la sécurité de la région d'examiner les politiques de libre circulation et d’envisager des solutions pour surmonter les obstacles encore présents.
En effet, bien que la politique de libre circulation ait été mise en place depuis plusieurs années, des difficultés persistent, notamment au Gabon et en Guinée équatoriale, deux pays où les ressortissants de la CEMAC rencontrent encore des restrictions.