CEMAC: le passeport biométrique toujours attendu

Depuis 2011, la Commission de la Communauté Économique et Monétaire d’Afrique Centrale (CEMAC) a organisé des réunions et des séminaires de sensibilisation sur le passeport communautaire biométrique.

Selon les précisions du Quotidien de l’Économie paru le 20 février 2017, depuis l’année 2005, la République Centrafricaine, le Tchad, le Congo et le Cameroun, n’exigent pas de visa aux ressortissants d’autres pays de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC), à l’exception du Gabon et de la Guinée Équatoriale, pour des raisons de réciprocité.

Selon le quotidien, les produits industriels ne circulent pas encore librement entre les États, alors que les produits crus, dont l’origine est plus facile à déterminer circulent librement. «Le comité de l’origine à mettre en place au niveau régional ne fonctionne pas encore, tous les États n’ont pas créé leur comité national d’agrément et désigné les membres qui devront siéger au comité de l’origine. De ce fait, l’origine de certains produits industriels issus de la CEMAC reste contestée. Dans ces conditions, la libre circulation complète dans la sous-région demeure un défi important», note le quotidien.

La Commission de la CEMAC, apprend-on, a organisé des réunions et des séminaires de sensibilisation sur le passeport communautaire biométrique et sur la nouvelle procédure d’agrément des produits industriels. Mais pour le journal, ces efforts restent insuffisants.

C’est en mai 2011, à Yaoundé, qu’une rencontre avec un consultant privé avait permis d’examiner la perspective de l’aboutissement d’un accord d’assistance technique devant faciliter la mission de certification du passeport biométrique. Au mois d’octobre de la même année, une autre rencontre entre la commission de la CEMAC et une délégation camerounaise a examiné les spécimens de passeport biométrique du Cameroun.

Avec l’appui d’Interpol, la Commission de la CEMAC était en train de mettre en place des dispositifs permettant d’accéder à la mémoire du passeport et d’y vérifier la conformité des normes par rapport aux normes sécuritaires prescrites par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI).