La mesure qui est appelée à s’étendre dans toute la sous-région, regroupe actuellement des experts des administrations douanières du Cameroun, de la Centrafrique et du Tchad qui ont constitué un comité scientifique pour élaborer les différentes étapes de l’harmonisation et de la validation du Titre de transit unique Rail/Route en Afrique centrale.
La première commission planche sur le cautionnement et des conditions de sa mise en œuvre globale, l’accent étant mis sur la réduction des surcoûts, l’expérimentation du système de revolving et l’évaluation des risques couvrant le protocole entre les banques et les douanes et les autres types de garanties.
La deuxième commission se focalise sur le rôle des acteurs avec un regard croisé sur la problématique de réduction de l’intervention des acteurs moins professionnels, d’où un accent sur la modernisation, la dématérialisation et la culture du professionnalisme dans la chaîne du transit.
De son coté, la troisième commission cogite sur l’équation des opérations dans les bases logistiques, l’objectif étant l’accélération des opérations de chargement et de déchargement des marchandises en transit.
Par ailleurs, des experts des trois pays approfondissent la réflexion sur l’interconnexion des systèmes d’information douanière, l’échange de données, la facilitation et la sécurisation du transit, ainsi que leurs corollaires.
Pays dépourvus de façade maritime, la Centrafrique et le Tchad assurent plus de 80 pour cent des leurs exportations et importations à partir du port de Douala, les marchandises étant acheminés soit par route soit par train sur des distances autour de 1500 Km.