Le ministre des Transports s’est rendu à l’immeuble siège de la compagnie aérienne, le 14 juillet 2015, lors de sa visite de travail à Douala.
La Cameroon Airlines Coorporation (Camair-Co) ne dispose pas d’un siège fixe depuis son lancement en 2011. Ses bureaux se trouvent à Bonanjo et une autre partie est logée à l’enceinte de l’immeuble la Rotonde, à Akwa.
La location mensuelle de ce côté, apprend-on, est très élevée. En 2011, on l’estimait à 20 millions de FCFA le mois. C’est donc pour mettre un terme à cette saignée que le ministre des Transports a exigé la récupération de l’immeuble qui abritait jadis la défunte Cameroon Airlines (Camair).
« Pour réduire les charges de cette entreprise, le gouvernement a ordonné que Camair-Co aille s’installer dans le bloc qu’occupait la défunte Camair. J’ai ordonné les travaux de réaménagement de cet immeuble, je suis allé me rendre compte de leur effectivité. Le directeur général les a déjà fait exécuter pour à peu près 300 millions de FCFA. Les travaux doivent être achevés selon nous avant la fin de cette année », annonce le ministre des Transports.
Le 14 juillet dernier, Robert Nkili a également effectué une visite à l’aéroport international de Douala. Plusieurs espaces y sont en chantier depuis bientôt un an.
La visite de mardi dernier a permis au patron des Transports de mesurer l’évolution de ces aménagements. A ce sujet, le tarmac, jadis jonché de nids de poule, est en train d’être refait.
Le chantier du bâtiment qui permettra à cet aéroport d’être certifié reçoit encore des coups de pioche mécaniques qui lui permettront sous peu de sortir de terre. La grande salle de réception des bagages est désormais couverte de marbre. Le parking souterrain a été réaménagé.
Et à ce sujet, « évitez que les gens garent leur véhicules ici pour une durée indéterminée. Il y a l’insécurité. Boko Haram peut venir mettre une bombe là et réduire à néant nos efforts de modernisation », prescrit Robert Nkili. Des coups de pinceaux et de marteaux se poursuivent donc à l’Aéroport international de Douala.
Quelques acquisitions ont été faites ces derniers temps. « J’ai été interpellé, il y a peu, sur la question des poussettes, des charriots, dans nos aéroports. Je suis heureux de vous annoncer que nous avons déjà 500 charriots à Douala », se réjouit le Mintrans.
Qui lève un pan de voile Selon lui, ces appareils seront donnés à Camair-Co comme « donation de l’Etat. Ce qui signifie qu’aujourd’hui, Camair-Co n’a plus 3 avions, Camair-Co en a 5 », et l’immatriculation de ces avions sera faite dans un mois.Tout comme les pilotes camerounais devant être dans le cockpit ont été renvoyés en Chine pour un mois, question de subir un recyclage « de dernière minute ».
La visite à visées économiques et sécuritaires du ministre des Transports à Douala s’est achever ce jeudi dans l’après midi, après la rencontre avec les patrons d’une entreprise qui installe ses équipements pour monter les bus.
Une descente est prévue à Camrail où l’acquisition récente de nouvelles locomotives et de nouveaux wagons a été effective, afin de permettre le renforcement de l’offre en transport de marchandises.
D’autres magasins de la place portuaire, le quai 5 de Douala international Terminal, l’usine de cimenterie de Dangoté entre autres auront déjà reçu la visite du ministre des Transports.