Camair-Co a besoin d'un sang neuf - Paul Aboui

11183 Camair Co Le Dja 54324 009 Ns 600 Un avion de la compagnie Camair-Co

Wed, 24 Aug 2016 Source: cameroon-info.net

Dans un entretien publié par le Quotidien Emergence du 24 août 2016, Martin Paul Aboui, contrôleur financier spécialiste auprès de l’Office National du Cacao et du Café, parle d’Ernest Dikoum, qui remplace Paul Nana Sandjo au poste de Directeur Général (DG) de la Camair-Co. Le journal rapporte que, deux jours après le changement qui s’est opéré dans cette entreprise, les employés gardent la même demande, celle de la bonne gestion de la compagnie. Ce qui, de l’avis de Martin Paul Aboui, est tout faisable avec le nouveau patron de l’ «Étoile du Cameroun».

À quoi s’attendre aujourd’hui de cette nomination du nouveau DG de la Camair-CO qui survient au terme d’une session extraordinaire du conseil d’administration ? Le contrôleur financier répond qu’«on ne peut pas juger les actes que le Chef de l’État prend. Personne n’ignore que la nomination est essentiellement discrétionnaire, c’est-à-dire que c’est à la responsabilité du Chef de l’État de nommer les hauts responsables quand il veut, en précisant qu’il est le chef suprême, le garant de la nation. Je n’ai pas d’appréciation à apporter, mais je note que ce ne peut pas être une nomination gratuite, parce que nous connaissons tous les différents problèmes que la CAMAIR-Co enregistre depuis un bon moment pour qu’elle puisse être compétitive».

À la question de savoir si Ernest Dikoum a la capacité de redorer le blason de la compagnie, il déclare: «je crois qu’en management les hommes ont beaucoup de choses à parfaire suivant les stratégies. Chacun a son charisme et d’une manière personnelle je crois que quand il s’agit de parler de son curriculum vitae c’est un monsieur qui a de l’expérience. Il a travaillé dans des sociétés de transport américaines, je crois qu’il peut apporter un plus. Les moyens sont une chose et les stratégies pour utiliser ces moyens-là en sont une autre».

Que retenir de la finance ? Martin Aboui dit qu’«il faut d’abord retenir qu’une grande compagnie comme la nôtre pour faire face à la concurrence par rapport aux normes internationales, il ne faut pas essentiellement s’attendre au financement camerounais ou à la banque camerounaise. Il faut trouver des bailleurs de fonds, trouver des partenaires financiers qui vont apporter du sang neuf».

Source: cameroon-info.net