Des salutations en anglais et en français, puis en igbo, en yoruba et en hausa. La cible était clairement identifiée ce dimanche 24 juin en début de soirée à la Place St David à Bonanjo-Douala, à l’occasion du dîner de gala offert par la Camair Co.
La compagnie aérienne a en effet mis le cap sur Lagos, et invitait la communauté nigériane de Douala pour annoncer la nouvelle dans les formes. Même si, au moment du dîner, un premier vol avait déjà atterri, la veille samedi, en terre nigériane. « Près de 45 passagers ont été enregistrés pour ce premier vol en direction de Lagos », explique un responsable de la communication de la compagnie.
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Selon le directeur général de Camair Co, Ernest Dikoum, l’entreprise compte aller plus loin dans la conquête du ciel nigérian. Ainsi, après le « new beginning » que représente le retour à Lagos d’avions camerounais, les villes de Enugu, Abuja, Port-Harcourt, etc. sont visées.
Un déploiement encouragé par un responsable de la communauté nigériane présent. « Bon nombre de nos hommes d’affaires viennent de la zone d’Enugu, et doivent souvent, dès qu’ils sont arrivés à Lagos, prendre encore un vol pour l’est », a-t-il déclaré.
Pour le reste, Ernest Dikoum s’est engagé, auprès des clients potentiels, à fournir un service de qualité aux usagers. Parlant de clients, la compagnie pourrait en avoir beaucoup à Douala, ville qui, rappel du délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine, abrite « une forte concentration » de ressortissants du Nigeria.
« Il est bon qu’on puisse améliorer la mobilité des personnes et des biens », a ajouté le Dr. Fritz Ntonè Ntonè. Autre information recueillie dimanche soir : la ligne ouverte vers Lagos pourrait, d’ici deux mois, s’étendre à Bamako (pour un Douala-Lagos-Bamako aller-retour).
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La soirée de gala, à laquelle ont également pris part le gouverneur de la région du Littoral et le Haut-commissaire du Nigeria au Cameroun, a été agrémentée par des prestations de groupes de danses traditionnelles.