Jean Paul Nana Sandjo le Directeur Général de la Camair-Co se veut rassurant. La compagnie aérienne n’est pas au bord de la banqueroute.
C’est une dette accumulée depuis 2011. Elle s’élève à 34 milliards de Francs CFA. «Pour une certaine opinion, la Compagnie aérienne nationale (CAMAIR-CO) serait au bord de la faillite, à cause de la suspension de ses comptes en France, d’un effectif pléthorique, du dépannage prolongé du Dja (Boeing 767) ou encore des difficultés de l’entreprise à payer les salaires des employés dans les délais», écrit Le Quotidien de l’Économie édition du 21 avril 2016.
Pour Jean Paul Nana Sandjo le Directeur Général (DG) de la Camair-Co en dépit de tout ce qui est suscité, la compagnie aérienne n’est pas prête de sombrer.
«C’est quand même dommage qu’au moment où des choses positives se passent au sein de l’entreprise, que certains en soient à colporter de mauvaises nouvelles. Un acte qui, évidemment, a pour but de ternir l’image de la compagnie», a-t-il déclaré.
Le DG réagit également au sujet des comptes de la compagnie Camair-Co récemment saisis en France par un fournisseur. Il reconnaît que c’est vrai.
Cependant, il y’a lieu de faire des précisions. «La saisie de nos comptes n’est pas une nouveauté pour nous à Camair-Co. Nous la vivons au quotidien, du fait de la dette que nous avons cumulée depuis le lancement de la compagnie en 2011. Cette dette est aujourd’hui de 34 milliards de FCFA.
Quant au fournisseur qui a fait saisir récemment nos comptes à Paris, nous lui devons de l’argent (600 000 euros) pour ses prestations. Après le retour du Dja, nous les inviterons à la table des discussions», explique-t-il.
Au sujet des effectifs de la compagnie le DG réitère qu’il n’ya aucun problème. «Quand nous aurons ces avions, l’effectif atteindra les 1 400 employés. Or, ce n’est pas quand nous aurons ces avions qu’il faudra recruter. C’est maintenant qu’il faut renforcer les équipes», souligne Jean Paul Nana Sandjo.
Concernant les salaires difficilement payés, le DG déclare «le retard observé actuellement concerne uniquement les salaires de mars. Par ailleurs, aucune baisse de salaire n’est envisagée».