Plus d’un an que CAMAIR-CO ne dessert pas Paris. Sur les antennes de la CRTV, l’office national de radio et télévision du Cameroun le 19 octobre 2016, Ernest Dikoum, le directeur général de la compagnie nationale aérienne avait laissé entendre que le choix est d’éviter les dépenses inutiles à son entreprise.
«Nous allons passer par des étapes très difficiles. On n’a pas fermé Paris. Par contre on a suspendu le programme de Paris. Les opérations de Paris sont suspendues parce qu’il y avait des vols où l’on ne comptait que deux passagers. Je pense qu’une opération qui coûte aussi cher devrait être mieux organisée et c’est à cette tâche que nous sommes en train de nous atteler», avait expliqué Ernest Dikoum.
Un an plus tard, la reprise n’a pas encore eu lieu. Et pour La Nouvelle Expression (LNE) parue le 6 novembre 2017, CAMAIR-CO se prépare à abandonner l’exploitation de la ligne de Paris-CDG à la compagnie aérienne Corsair.
Notre confrère dit tirer son information de sources introduites. LNE cite aussi des éléments qui vont dans le sens d’une cession des droits de CAMAIR-CO dans la ligne de Paris, une allégation jusqu’ici démentie par la compagnie nationale aérienne. Entre autres, le licenciement récent du personnel de l’«Etoile du Cameroun » à Paris, et la certification TCO (Third Country Operator) que CAMAIR-CO n’a pas toujours obtenue. Pourtant, depuis le 21 novembre 2016, ledit document est exigé à toutes les compagnies qui survolent l’espace aérien européen.
En plus, CAMAIR-CO est en passe de signer que ce la direction générale appelle des « accords commerciaux » avec la compagnie française Corsair. Ainsi donc, aucune information ne filtre sur la reprise des vols de CAMAIR-CO vers Paris. Une ligne qui générait à la compagnie plus de 70% de son chiffre d’affaires, souligne LNE.