La visite de travail du secrétaire d’Etat français chargé du Développement et de la Francophonie, André Vallini, rappelle la force de la relation franco-camerounaise, un an après la visite d’Etat du président François Hollande à Yaoundé.
Les relations franco-camerounaises sont en effet anciennes, denses et ponctuées de visites bilatérales.La coopération civile, importante et multiforme, atteste d’une relation confiante et nourrie (gouvernance, santé, éducation, infrastructures, développement rural, environnement, enseignement supérieur, recherche et culture).
A ce jour, on évalue à près de 30 000 le nombre de Camerounais vivant en France et à plus de 12 000 les Français résidant au Cameroun.
En outre, la France est un important partenaire au développement du Cameroun. C’est dans ce cadre que s’inscrit la signature du troisième Contrat de désendettement et de développement (C2D), après le 1er C2D (2006-2011, 352 milliards de F CFA) et le 2e C2D (2011-2016, 214 milliards de F CFA).
D’un montant d’environ 400 milliards de F CFA pour une durée de huit ans, le troisième C2D devrait permettre de maintenir l’effort d’investissement dans les secteurs prioritaires que sont l’agriculture, les infrastructures, les secteurs productifs et la formation.
La place que tient le Cameroun dans l’effort français d’aide au développement a été à nouveau rappelée lors de la visite de Rémi Rioux, le nouveau directeur général du groupe Agence française de développement (AFD), qui s’est rendu au Cameroun du 10 au 12 juin 2016.
A cette occasion, on a appris qu’avec plus de 980 milliards de FCFA d’engagements depuis 2006, le Cameroun constitue le premier portefeuille de l’AFD en Afrique subsaharienne.
Sur le plan de la coopération sécuritaire, la France est engagée aux côtés du Cameroun, du Nigeria, du Niger et du Tchad dans la lutte contre la menace que représente la secte Boko Haram pour la paix et la sécurité en Afrique.