Le projet ayant pour cibles les très petites entreprises(TPE), les petites entreprises(PE), les moyennes entreprises(ME) et les startups numériques s’étend sur une durée de 3 ans et concerne les régions du Centre, Littoral, Nord-Ouest, Sud-ouest, Ouest et Extrême-Nord.
Le 27 septembre 2022, Alamine Ousmane Mey, ministre camerounais de l’Economie(Minepat) et Jean-Luc Stalon, représentant sortant du Programme des Nations unies pour le développement(Pnud) au Cameroun ont signé à Yaoundé, une convention de 21 millions de dollars soit environ 14, 406 milliards de FCFA. Cette convention fait suite à l’accord de prêt de 18,9 millions de dollars (12,972 milliards de FCFA) signé entre le gouvernement camerounais et la Banque arabe pour le développement économique (Badea) le 21 août 2021.
Pour la même cause, le Pnud qui intervient en tant que partenaire d’exécution s’est engagé à apporter une aide financière d’un montant de 1 million de dollars soit 720,3 millions de FCFA pour accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre de ce Projet. L’Etat du Cameroun a également injecté 720, 3 millions de FCFA dans le même projet.
Ladite convention intervient dans le cadre d’un projet destiné au secteur privé qui vise à favoriser une relance rapide de l’activité économique. Ledit programme s’étend sur 3 ans et ambitionne de renforcer la résilience des très petites entreprises(TPE), des petites entreprises(PE), les moyennes entreprises(ME) et les startups numériques. Ceci en réponse aux incidences induites par la survenue du coronavirus au Cameroun en mars 2020, a qui viennent se greffer les effets de la crise russo-ukrainienne.
L’opération de soutien dont vient de bénéficier le secteur privé camerounais affecté par la pandémie de la Covid-19 concerne 6 régions camerounaises : le Centre, l’Ouest, le Littoral, Nord-Ouest, Sud-Ouest et l’Extrême-Nord. Il intervient dans un contexte où selon l’Institut national de la statistique (INS), 90% des entreprises privées ont été touchées par la crise sanitaire. Pour la plupart, elles n’arrivaient pas à écouler normalement leurs produits sur le marché en raison des mesures de restriction. Raison pour laquelle, « ces entreprises, surtout les petites et moyennes entreprises ont besoin de reconstruire leur capacité de production, bénéficier des financements et tirer profit de l’environnement des affaires », a déclaré Alamine Ousmane Mey.