Le pre?judice moral et mate?riel s’e?levant a? 20 milliards de Fcfa environ
C’est la principale information à retenir de l’échange avec la presse tenu hier mardi 21 septembre 2021 et présidé par le Bâtonnier Me Charles Tchoungang accompagné de ses collaborateurs.
Corrélativement à l’affaire qui est pendante devant les juridictions civiles et commerciales, le Consortium d’avocats constitué du Bâtonnier Charles Tchoungang, Me Clément Nakong, Serge Bakoa Tonye et Martin Bitong, tous chargés de la défense des intérêts de la société Internationale des Travaux Ferroviaires en abrégé Sitrafer S.A. et de Sieur Jacques BImaî, vient d’attraire la société Camrail S.A. du groupe Bolloré au pénal.
Et pour cause, une plainte vient d’être déposée à la police judiciaire du Littoral à Douala, pour des faits de faux et usage de faux, déclarations mensongères, perpétrés dans les départements du Nkam à Yabassi et l’Océan à Kribi.
En date du 07 janvier 2020, la société Sitrafer et Sieur Jacques Bimai avaient obtenu une assistance judiciaire totale pour la défense de leurs intérêts dans le cadre d’un procès civil contre Camrail, pour réparation des préjudices subis à la suite d’une rupture abusive et unilatérale des contrats commerciaux entre les deux sociétés, le préjudice moral et matériel s’élevant à 20 milliards de Fcfa environ.
Afin de faire annuler cette assistance judiciaire, Pascal Miny de Camrail, leurs conseils et autres acolytes ont ourdi un complot machiavélique pour les besoins de la cause suscitée ; mettant ainsi à contribution tout un réseau de faux titres au niveau des conservateurs fonciers de Yabassi et de Kribi d’une part, et d’autre part ont fondu en déclarations mensongères pour tromper la vigilance du tribunal.
Les mis en cause sont allés plus loin en attribuant faussement des actions dans une société nationale tunisienne, Sitrafer pour ne pas la nommer, rien à voir avec Sitrafer. Telles sont les déclarations faites ce 21 septembre 2021 au cours d’un point de presse présidé par le Bâtonnier Tchoungang accompagnés de ses collaborateurs.
Manipulation de la justice
Malgré les manœuvres et cette tentative de manipulation de la justice disent-ils, la Commission d’Assistance Judiciaire a à l’unanimité de ses membres, rejeté la requête de Camrail pour faits non établis et non justifiés. Bien plus, le Consortium chargé de la défense des intérêts de Sieur Bimai et de la société Sitrafer affirme que le réseau mis en place pour tromper la vigilance des magistrats, continue à travailler jusqu’à présent pour donner une image de Sieur Bimai qui n’est pas la sien- ne, lui attribuant faussement et par tous les moyens, des biens meubles et immeubles inconnus de leur client. Le but recherché par Camrail et ses acolytes étant de faire condamner leur client afin de paralyser ainsi l’ensemble des procédures civile et pénale engagées par Sieur Bimai la société Sitrafer contre Camrail.
Pour que la lumière soit faire sur l’entièreté des faits sus-énoncés, le démantèlement de ce vaste réseau de faussaires à col blanc, le Consortium d’avocats acquis à la cause de Jacques Bimai et la société Sitrafer vient de saisir le Chef de la Division de la Police judiciaire du Littral à Douala, aux fins de solliciter par la même occasion l’intervention du Service Interpol au niveau de la Tunisie, avec les pièces de la fraude versées au dossier.
Après les enquêtes menées et les vérifications faites, il s’avère que les titres fonciers faussement attribués à Sieur Bimai, Administrateur Directeur général de la Sitrafer, appartiennent respectivement à Ebongue Henri fonctionnaire de douane pour le cas de Kribi ; Bimai Jacques Samuel, Manimben Samuel Rochelos et Iloga Charles Noel pour le cas de Yabassi.
Des faits constitutifs de faux et usages de faux, allégations mensongères et manipulation de la justice, entre autres infractions du droit pénal. A suivre donc !