A en croire le ministre des Finances, le projet de construction du barrage est très avancé. Le taux de construction est d’environ 87%.
Les travaux de construction du barrage de Nachtigal avancent bien. L’assurance vient d’être donnée par le ministre des Finances, Louis Paul Motaze. C’était hier, 06 juillet 2023, à l’Assemblée nationale lors du débat d’orientation budgétaire. Ce projet de réfection entre dans le plan d’industrialisation du Cameroun. Le pays a besoin à court et à long termes d’énergie suffisante pour atteindre ses objectifs et attirer davantage de sociétés de transformation.
A date, la construction du barrage de Nachtigal a dépassé les 87% de taux de réalisation. A en croire le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, le retard de 4 mois accusé a été comblé sans difficulté. « Le problème qu’il y a eu dans le lot génie civil a été vite réglé. On a changé d’équipe. Bientôt, on va atteindre les 90 % du taux de construction. L’objectif selon la Nachtigal hydro power company (Nhpc)est qu’au mois de décembre, nous risquons de faire tourner la première turbine. Si tout se passe bien, on va injecter 60 Mw dans le réseau », a expliqué le membre du gouvernement devant la représentation nationale. Le barrage de Nachtigal est composé de 7 turbines de 60 mégawatts chacune.
Une seule sera mise en fonction d’ici décembre. A la fin de ce projet piloté par Nhpc, le réseau électrique va bénéficier de 420 mégawatts. Le gouvernement suit également de près les activités de la Société nationale de transport d’électricité (Sonatrel) car elle sera chargée du transport de l’électricité produite au niveau du barrage de Nachtigal. 1500 mégawatts à l’horizon 2035 Si l’hydroélectrique tient à cœur le gouvernement pour son coût auprès des ménages, la diversification des sources d’énergie reste aussi une préoccupation.
L’Etat veut également développer les énergies renouvelables à hauteur de 25% dans le mixte électrique national à l’horizon 2035 soit 1500 mégawatts (Mw) repartis ainsi qu’il suit : 11% pour la petite hydroélectricité soit 650 Mw ; 6% pour le solaire photovoltaïque soit 360 Mw ; 7% pour la biomasse soit 420 Mw et 1% pour éolienne soit 60 Mw. S’agissant de l’énergie éolienne, le potentiel est plutôt modeste dans notre pays car les valeurs moyennes annuelles de vitesse du vent atteignent difficilement les 5 m3 à la seconde