La ville de Douala abritera, du 20 au 23 mars prochain, la 3e édition de la fête du poisson.
Baptisée « NdemaLaSue », la manifestation est organisée par Sphinge, un cabinet-conseil & ingénierie marketing pour PME, en partenariat avec la mairie de la ville de Douala et la Chambre d’agriculture, des pêches, de l’élevage et des forêts du Cameroun (Capef) sous le thème : « Consommons le poisson 237. Goût. Qualité. Prix ». L’objectif est « de booster la consommation du poisson local pour relever une offre nationale compétitive en produits halieutiques de table (poissons, crustacés et fruits de mer), et libérer ainsi le potentiel de la filière », selon les promoteurs.
Au-delà de célébrer les pêcheurs et les transformateurs et de mettre en lumière les innovations de la recherche et les talents des chefs cuisiniers camerounais, ce rendez-vous national autour du poisson et des ressources halieutiques de table au Cameroun se veut un espace privilégié de débats et d’échanges pour apporter des solutions concrètes autour des défis de la filière grâce aux masters-classes, aux ateliers pratiques et aux concours culinaires. L’une de ses problématiques est la commercialisation du poisson issu de la production locale, qui souffre de son absence sur le marché.
« La problématique de la disponibilité du poisson local recouvre plusieurs autres challenges qu’il faut absolument adresser : le challenge de la logistique, le challenge de la chaîne de froid, le challenge de la saisonnalité des espèces et même le challenge de la météo des marais. Le festival prend à bras le corps ces préoccupations, à travers notamment les master-classes et les ateliers qui assurent les champs sur les lesquels nous, les Doualais (habitants de Douala, NDLR), et tous les acteurs de l’écosystème poisson nous pouvons agir », déclare Metchum Tayou, déléguée générale de cet événement. Le festival mettra ainsi un accent particulier sur le respect de la chaîne de froid.
«Pour rendre disponible le poisson qui est un aliment extraordinairement périssable, il faut qu’on puisse avoir des garanties sur le maintien de la chaîne de froid