Trop c’est trop s’écrient les Bailleurs de fonds en l’occurrence le Fonds Monétaire international (FMI). Il est inadmissible, impensable que des chapitres budgétaires, élaborés pour le développement économique de toutes les couches sociales du Cameroun se transforme en un terrain de jeux de cartes des carnassiers financiers.
« D’années en années, lorsque nous scrutons le fonctionnement des chapitres 65 et 94 du budget du Cameroun, nous comprenons très rapidement que la gestion de la chose publique au Cameroun n’a pas de pudeur... », s’écrie un expert du FMI.
Des centaines de millions et de milliards alloués aux individus sous coupe d’opérateurs économiques alors qu’en réalité, les gestionnaires successifs de ces chapitres s’octroient via des prêtes nom, cette manne financière. Chaque gestionnaire de ces chapitres a créé un ou plusieurs Hommes d’Affaires en carton qui ont jailli dans le secteur économique comme des champignons et n’ont duré que le temps du maintien du gestionnaire des chapitres concernés.
Les Bailleurs de fonds coincent leurs doigts entre leurs molaires car se demandent-ils, comment un pays si riche peut être aussi mal géré ?
Zéro renouvellement de l’accord triennal si les chapitres budgétaires 65 et 94 sont maintenus. Oui, le Fonds Monétaire international FMI se dit désabusé au Cameroun et ne conçoit pas qu’à ciel ouvert, les personnalités organisent le braquage financier des lignes 65 et 94 sans être inquiétées.
Il faut arrêter cette hémorragie financière. Le constat des bailleurs de fonds est lamentable : Les facilités de caisse accordées au Cameroun ne relèvent pas financièrement le pays qui sombre d’années en années dans des spectaculaires braquages financiers, tant dans le budget que dans des interventions d’urgence comme la maladie à Corona virus.
Dans l’enveloppe allouée pour la lutte contre la covid-19, le Fonds Monétaire International reste sur sa soif puisqu’ à ciel ouvert, les pontes du régime, ministre y compris, ont organisé un véritable Far West pour déchiqueter dans un mirobolant système de vol, l’argent alloué à la lutte contre la covid-19. Des milliards de francs CFA se sont volatilisés sans qu’une véritable prise en charge des malades et des cadres d’accueil se soient bien déroulée. La justice Camerounaise continue d’observer un silence cadavérique. À se demander si le pays est gouverné ou géré ??
Donc le pillage organisé autour des chapitres 65 et 94 du budget du Cameroun est la goutte d’eau qui vient de déborder le vase. Comment un ministre, dans le cadre de la gestion des chapitres budgétaires 65 et 94 peut allouer à un même opérateur économique tant de milliards ?
Monsieur AMOUGOU BÉLINGA est véritablement l’enfant chéri de ces chapitres budgétaires puisque, documents à l’appui, il a reçu près de FCFA 5000.000.000 (cinq milliards) en l’espace de quelques années, pour des activités privées où l’État n’a pas de prise de participation. Un cadeau offert à un opérateur économique pour quels rendements, quels bénéfices pour l’État et les populations se demandent les experts du FMI. Les prostituées, gentiment appelées influenceuses du sexe, sont, elles aussi, devenues au Cameroun, des opérateurs économiques de par des marchés à elles offerts dans des chambres d’hôtels souvent hors du Cameroun , voyages par jet privés à l’appui.
De prostituées de bancs publics, elles ont gravi les échelles pour atteindre le diplôme de prostituées de luxe, par ce qu’elles ont des faveurs des ministres et hauts commis de l’État qui les transforment en opérateurs économiques, juste pour blanchir l’argent détourné.
Certaines de ces prostituées ont été invitées par des hautes personnalités de la République du Cameroun, billets d’avion classe affaires à l’appui, pour venir « MAUDIRE LA CAN 2021 » au Cameroun. C’est avec la même légèreté que les chapitres budgétaires 65 et 94 sont gérés.
L’ex représentant du FMI au Cameroun, le Congolais MATUNGULU se demande avec ses anciens collègues si avec ce mode opératoire de gestion des chapitres 65 et 94, le Cameroun peut connaître un essor économique certain ! Tous demeurent sceptiques et crient à l’impunité, judiciaire, décrétale.
Dans l’impunité judiciaire, les auteurs de ces détournements, bien que tous cernés, ne sont pas poursuivis. Leurs opérateurs économiques fantoches qui blanchissent l’argent dans des circuits économiques tortueux non plus ne sont poursuivis.
Dans l’impunité décrétale, les organisateurs de ces braquages, hauts commis de l’État, bien que décriés, demeurent au poste, narguent les populations, se la coulent douce, roulent dans des rutilantes berlines, dorment dans des demeures cossues, fortune bâtie sur le sang des contribuables.
Inadmissible ! Suffisant pour que le Fonds Monétaire international (FMI) met entre parenthèses le prochain accord triennal avec le Cameroun si les chapitres 65 et 94 du budget sont maintenus. Alors adviendra la disette financière qui a pour répercussions l’inflation, le révolte et la révolution. Le bis repetita de 2008 au Cameroun risque de se reproduire. Sans le FMI avec des appuis budgétaires dans le système actuel, le pays sombrera et se trouvera en cessation de paiement. A bon entendeur, salut !