Le calvaire des passagers dans les agences de voyage. Quartier Mvan ce jeudi 29 aout 2024. Épuisés et assis sur leurs bagages, des vacanciers sont impatients de retourner dans leurs villes respectives, dans la perspective de la rentrée scolaire du 9 septembre prochain. Christian accompagne sa petite famille dans une agence de voyage, pour un voyage à destination de la ville de Douala. Arrivé à 10 h à l’agence, le fonctionnaire mise sur 30 minutes pour faire embarquer sa compagne et ses deux enfants. Hélas! Trois heures d’horloge après, le trio embarque pour Douala. Et même s'il a passé plus de temps que prévu, l'homme se dit satisfait, car sa famille n'aura pas à subir les affres de l'affluence de dernière minute. Pour éviter d'attendre davantage, Danielle, mère d'un bébé de plusieurs mois, a dû emprunter un véhicule "clando" (irrégulier) pour se rendre à Mbalmayo. «Ça fait 4 heures que j’attends le bus. J’ai même parcouru trois agences de voyages sans succès. Je suis obligée de monter dans une voiture inconfortable, avec mon bébé», regrette-t-elle. Avec les voitures de transport «clando», il y a beaucoup de risques: absence de visites techniques ou d'assurance auto. «La majeure partie de ces chauffeurs est irresponsable. Et en cas d’accident de circulation, il n'y a aucune garantie», fulmine-t-elle. Malgré ce discours critique, la femme embarque dans la voiture avec son enfant.
Le calvaire des passagers dans les agences de voyage. Quartier Mvan ce jeudi 29 aout 2024. Épuisés et assis sur leurs bagages, des vacanciers sont impatients de retourner dans leurs villes respectives, dans la perspective de la rentrée scolaire du 9 septembre prochain. Christian accompagne sa petite famille dans une agence de voyage, pour un voyage à destination de la ville de Douala. Arrivé à 10 h à l’agence, le fonctionnaire mise sur 30 minutes pour faire embarquer sa compagne et ses deux enfants. Hélas! Trois heures d’horloge après, le trio embarque pour Douala. Et même s'il a passé plus de temps que prévu, l'homme se dit satisfait, car sa famille n'aura pas à subir les affres de l'affluence de dernière minute. Pour éviter d'attendre davantage, Danielle, mère d'un bébé de plusieurs mois, a dû emprunter un véhicule "clando" (irrégulier) pour se rendre à Mbalmayo. «Ça fait 4 heures que j’attends le bus. J’ai même parcouru trois agences de voyages sans succès. Je suis obligée de monter dans une voiture inconfortable, avec mon bébé», regrette-t-elle. Avec les voitures de transport «clando», il y a beaucoup de risques: absence de visites techniques ou d'assurance auto. «La majeure partie de ces chauffeurs est irresponsable. Et en cas d’accident de circulation, il n'y a aucune garantie», fulmine-t-elle. Malgré ce discours critique, la femme embarque dans la voiture avec son enfant.