Cameroun : un chèque de 600 millions a été signé, la ministre Nalova Lyonga se réjouit

Au Cameroun, la Banque mondiale s’est engagée à soutenir l’éducation des jeunes filles vulnérables dans les zones défavorisées du Cameroun, avec un financement massif de 600 millions de FCFA. Cet investissement vise à garantir l’accès à l’éducation et à fournir le matériel didactique essentiel pour l’année scolaire à venir.

Lors d’une cérémonie présidée par la ministre de l’Enseignement secondaire, Prof Nalova Lyonga, les fonds ont été symboliquement remis à Owono Ekeme Robert, le point focal du projet PADESCE (Projet d’Appui au Développement de l’Enseignement Secondaire et des Compétences pour la Croissance et l’Emploi). Cette initiative vise à renforcer l’enseignement secondaire et les compétences professionnelles, avec un accent particulier sur l’inclusion des filles vulnérables.

En plus de ce financement crucial, un programme de formation destiné à 3 000 nouveaux enseignants a été lancé. Cette formation vise à les informer sur leurs droits, leurs responsabilités et les défis auxquels ils sont confrontés pour assurer un accès équitable à l’éducation secondaire.

Owono Ekeme, le point focal du projet, a souligné que ces initiatives ont pour objectif d’améliorer l’environnement d’apprentissage, en mettant l’accent sur l’enseignement technique et professionnel adapté au marché du travail, notamment pour les jeunes filles.

La ministre Nalova Lyonga a rappelé l’importance de veiller à ce que les fonds décaissés profitent effectivement aux filles vulnérables, soulignant que ces ressources doivent être utilisées de manière responsable pour réaliser pleinement les objectifs du projet.

Le projet PADESCE, lancé en décembre 2021, vise à combler ces lacunes en renforçant l’enseignement secondaire général et en développant les compétences nécessaires pour répondre aux exigences du marché du travail.

À travers ses différentes composantes, le PADESCE cible spécifiquement les élèves et les enseignants des zones rurales, les filles défavorisées et les apprenants déplacés dans les régions à faible niveau de scolarisation des filles.