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Cameroun : un lourd fardeau pour le pays

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Mon, 12 Aug 2024 Source: La Météo

Les régions du Nord, de l’Extrême-nord, de l’Adamaoua et de l’Est se présentent comme le tendon d’Achille de la sécurité alimentaire du pays. Dès lors, elles deviennent la priorité de l’Etat pour une réponse humanitaire viable. Entre octobre et décembre 2020, «de manière générale, la situation alimentaire des populations est relativement acceptable. En effet, la campagne agricole en cours, avec la récolte des céréales, des racines, tubercules et autres légumineuses, dégage de bonnes disponibilités alimentaires. Dans tout le pays, exception faite des régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest, les ménages disposent actuellement d'importants stocks qui pourront couvrir leurs besoins alimentaires jusqu’en mars 2021», avait révélé le ministre Gabriel Mbaïrobe, lors de sa communication sur la situation de l’insécurité alimentaire, au 15 décembre 2020. Toutefois, il y avait du souci à se faire dans certains départements. Les raisons de l’insécurité alimentaire dans les zones sont multiples et variées. Les populations sont confrontées à diverses difficultés qui affectent relativement leur capacité à subvenir à leurs besoins alimentaires. Selon les données collectées par le programme national pour la sécurité alimentaire (Pnsa), les décès, les maladies, les pillages des productions agropastorales et la baisse des prix des produits agricoles ont éprouvé les ménages. D’après la quatrième enquête camerounaise auprès des ménages (Ecam 4), la région de l’Extrêmenord présente le taux de pauvreté le plus élevé du Cameroun soit 74,3% et la situation semble s’aggraver. Pauvreté. Les opportunités de travail manquent et les revenus sont instables. Les mouvements des populations qui fuient la menace de Boko Haram exacerbent la pression sur les ressources telles que l’emploi, les terres cultivables, les pâturages, les points d’abreuvement des animaux. Comme dans l’Extrême nord, la pauvreté limite l’accès des populations au marché et à la santé dans le Nord. Les ménages pauvres ont très peu de revenus, et la minuscule part qu’ils allouent à leur santé est insuffisante pour les soins complets. L’insécurité a limité la pratique des activités agropastorales dans l’Adamaoua. Suite aux enlèvements et aux assassinats perpétrés dans la localité du Dir et Douayalel, les agriculteurs ne fréquentent quasiment plus les champs laissant libre cours à des voles. Dans la zone du Mbéré, le grand banditisme a contraint les producteurs à abandonner les champs lointains plus rentables pour se confiner dans les champs situés aux alentours des villages moins productifs. La plupart des villages de l’Est ne disposent pas de centres de santé adéquats. Les habitants se doivent de parcourir de longues distances pour se faire soigner dans les grands villages ou des villes voisines. Les populations se plaignent le plus souvent du coût élevé des soins médicaux qui réduisent leurs moyens à subvenir à d’autres besoins vitaux. L’Etat dans sa démarche régalienne d’éradiquer l’insécurité répond à certaines demandes. Malgré les différentes interventions enregistrées, les populations nécessiteuses méritent encore d’être soutenues par diverses actions

Les régions du Nord, de l’Extrême-nord, de l’Adamaoua et de l’Est se présentent comme le tendon d’Achille de la sécurité alimentaire du pays. Dès lors, elles deviennent la priorité de l’Etat pour une réponse humanitaire viable. Entre octobre et décembre 2020, «de manière générale, la situation alimentaire des populations est relativement acceptable. En effet, la campagne agricole en cours, avec la récolte des céréales, des racines, tubercules et autres légumineuses, dégage de bonnes disponibilités alimentaires. Dans tout le pays, exception faite des régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest, les ménages disposent actuellement d'importants stocks qui pourront couvrir leurs besoins alimentaires jusqu’en mars 2021», avait révélé le ministre Gabriel Mbaïrobe, lors de sa communication sur la situation de l’insécurité alimentaire, au 15 décembre 2020. Toutefois, il y avait du souci à se faire dans certains départements. Les raisons de l’insécurité alimentaire dans les zones sont multiples et variées. Les populations sont confrontées à diverses difficultés qui affectent relativement leur capacité à subvenir à leurs besoins alimentaires. Selon les données collectées par le programme national pour la sécurité alimentaire (Pnsa), les décès, les maladies, les pillages des productions agropastorales et la baisse des prix des produits agricoles ont éprouvé les ménages. D’après la quatrième enquête camerounaise auprès des ménages (Ecam 4), la région de l’Extrêmenord présente le taux de pauvreté le plus élevé du Cameroun soit 74,3% et la situation semble s’aggraver. Pauvreté. Les opportunités de travail manquent et les revenus sont instables. Les mouvements des populations qui fuient la menace de Boko Haram exacerbent la pression sur les ressources telles que l’emploi, les terres cultivables, les pâturages, les points d’abreuvement des animaux. Comme dans l’Extrême nord, la pauvreté limite l’accès des populations au marché et à la santé dans le Nord. Les ménages pauvres ont très peu de revenus, et la minuscule part qu’ils allouent à leur santé est insuffisante pour les soins complets. L’insécurité a limité la pratique des activités agropastorales dans l’Adamaoua. Suite aux enlèvements et aux assassinats perpétrés dans la localité du Dir et Douayalel, les agriculteurs ne fréquentent quasiment plus les champs laissant libre cours à des voles. Dans la zone du Mbéré, le grand banditisme a contraint les producteurs à abandonner les champs lointains plus rentables pour se confiner dans les champs situés aux alentours des villages moins productifs. La plupart des villages de l’Est ne disposent pas de centres de santé adéquats. Les habitants se doivent de parcourir de longues distances pour se faire soigner dans les grands villages ou des villes voisines. Les populations se plaignent le plus souvent du coût élevé des soins médicaux qui réduisent leurs moyens à subvenir à d’autres besoins vitaux. L’Etat dans sa démarche régalienne d’éradiquer l’insécurité répond à certaines demandes. Malgré les différentes interventions enregistrées, les populations nécessiteuses méritent encore d’être soutenues par diverses actions

Source: La Météo