Ces travaux d’entretien du chemin de fer entrent en droite ligne du partenariat que le concessionnaire du transport par train a noué avec la société italienne Italfer, le 31 mai à Douala. «Les deux partenaires ont pour mission d’accélérer la modernisation du chemin de fer camerounais», rapporte Investir au Cameroun.
Dans cette optique, apprend-on, Camrail a déjà rénové 175 km de voie entre Batchenga, dans le Centre, et Ka'a, dans la région de l’Est. Coût de l’investissement: 2,4 milliards de FCFA.
À cet effet, un investissement d'un montant de 2,4 milliards de FCFA a permis la rénovation en traverses bi-blocs et ballast. En mi-mai, Éric Melet, directeur général du développement de Bolloré Transport & Logistics, est allé sur le site des travaux, en passant par la carrière d’Ebaka, pour toucher du doigt ce qui a été réalisé.
Pour la voie Douala-Yaoundé, Italfer S.P.A, représentant un consortium d'entreprises italiennes, a signé avec le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, en avril dernier, un accord lié au renouvellement de la voie ferrée existante (Douala-Mbanga-Kumba et Douala-Yaoundé).
Italfer a dans son cahier des charges la fourniture du matériel roulant voyageur (voitures voyageurs, autorails). Elle doit aussi construire la gare-voyageurs de Yaoundé et apporter son appui à la mise en œuvre d’une politique de formation aux métiers ferroviaires, au Cameroun.
Bon à savoir, un décret signé le 17 avril 2017 par le Président Paul Biya habilite le ministre de l’Économie, Louis Paul Motazé, à contracter un prêt de 113 milliards de francs CFA en faveur de l’État du Cameroun, auprès de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), guichet non concessionnel du groupe de la Banque mondiale (BM).
Les fonds qui seront ainsi mis à disposition par la BIRD serviront au financement du secteur des transports, dans lequel le Gouvernement et ses partenaires conduisent plusieurs chantiers depuis l’année 2012. Il s’agit aussi bien de la réhabilitation que de la construction d’axes routiers nationaux et transnationaux, la réhabilitation du chemin de fer et le renforcement des équipements, ou encore l’amélioration des infrastructures portuaires du pays.