Chantal Biya le navire, stationné au chantier naval

Fri, 18 Dec 2015 Source: cameroon-info.net

«Arrivé là où ‘Chantal Biya’ est garé demande beaucoup d’abnégation» peut-on lire en première ligne du Quotidien de l’Economie n°0960 du jeudi 17 décembre 2015 paru en kiosque. Le chemin pour se rendre vers ce navire est recouvert en partie par un épais nuage de poussière sur le tronçon routier allant de l’entrée du chantier naval industriel du
Cameroun jusqu’au lieu-dit Base UIC.

Impossible d’approcher ‘Chantal Biya’. Le dispositif protocolaire fixe ses conditions et brandi une liste d’interdictions: «il n’y a pas de photos. Si vous faites la moindre photo, l’on saura que c’est à partir de ce point que vous l’avez faite et donc, adressez-vous à la direction générale du port, elle vous donnera le quitus. Ou alors, allez négocier avec la capitainerie du port» indique-t-on à la Base UIC. C’est donc un navire qui appartiendrait au port, seul maitre de
son avenir. Le navire serait en réparation, et pourtant «Cela fait des années que ‘Chantal Biya’ est garé, on n’en parle même plus, surtout que le travail qu’il était censé faire est exécuté par un autre navire dragueur», glisse t-on.

Le quotidien poursuit que depuis août 2014, le chenal et les pieds de quai du port de Douala sont dragués quotidiennement par la société China Harbour Engeneering Compagny (Chec). En effet il s’agit de cette entreprise chinoise qui a travaillé sur le port de Kribi, et a même décroché en février 2014 le marché de la réalisation des travaux de dragage du chenal du port de Douala. Mais la collaboration avec Chec aurait couté 10 milliards de FCFA. C’est pour éviter de telles dépenses que le PAD voulait avoir son propre dragueur.

«Arrivé là où ‘Chantal Biya’ est garé demande beaucoup d’abnégation» peut-on lire en première ligne du Quotidien de l’Economie n°0960 du jeudi 17 décembre 2015 paru en kiosque. Le chemin pour se rendre vers ce navire est recouvert en partie par un épais nuage de poussière sur le tronçon routier allant de l’entrée du chantier naval industriel du
Cameroun jusqu’au lieu-dit Base UIC.

Impossible d’approcher ‘Chantal Biya’. Le dispositif protocolaire fixe ses conditions et brandi une liste d’interdictions: «il n’y a pas de photos. Si vous faites la moindre photo, l’on saura que c’est à partir de ce point que vous l’avez faite et donc, adressez-vous à la direction générale du port, elle vous donnera le quitus. Ou alors, allez négocier avec la capitainerie du port» indique-t-on à la Base UIC. C’est donc un navire qui appartiendrait au port, seul maitre de
son avenir. Le navire serait en réparation, et pourtant «Cela fait des années que ‘Chantal Biya’ est garé, on n’en parle même plus, surtout que le travail qu’il était censé faire est exécuté par un autre navire dragueur», glisse t-on.

Le quotidien poursuit que depuis août 2014, le chenal et les pieds de quai du port de Douala sont dragués quotidiennement par la société China Harbour Engeneering Compagny (Chec). En effet il s’agit de cette entreprise chinoise qui a travaillé sur le port de Kribi, et a même décroché en février 2014 le marché de la réalisation des travaux de dragage du chenal du port de Douala. Mais la collaboration avec Chec aurait couté 10 milliards de FCFA. C’est pour éviter de telles dépenses que le PAD voulait avoir son propre dragueur.
Lore SOUHE

Source: cameroon-info.net