Comment Congelcam et Celestin Tawamba ont manqué d’être les hommes les plus riches du Cameroun

Le poissonnier Congelcam a sans doute manqué de devenir l'homme le plus riche du Cameroun. Une analyse simple révèle le vrai visage de l’économie camerounaise et ses dirigeants.

« Quand nos versions d'hommes d'affaires se plaignent que le président Paul Biya ne les reçoit pas là, lorsque Aliko Dangote dit qu'il est homme d'affaires, nos versions ci vont aussi dire qu'ils sont des hommes d'affaires, jusqu'à vouloir que le PRC les reçoivent ? », se demande Shance Lion.

« Est-ce que Dangote est devenu l'homme le plus riche d’Afrique grâce aux importations en outrance ? En important, vous ne pouvez jamais devenir riche, mais c'est celui auprès de qui, vous importez qui est riche, vous n'êtes que son employé... », déplore le lanceur d’alertes.

Pour le lanceur d’alertes, « Congelcam serait assurément l'homme le plus riche du Cameroun, s'il avait consacré 50% de son activité à la production et réduire progressivement les importations. »

« Pendant longtemps nos hommes d'affaires, se sont contentés d'importer le ciment, Dangote a juste mis quelques 80 milliards dans la production de ciment, aujourd'hui non seulement, il a récupéré tout son investissement, mais il est devenu le leader au Cameroun et dans la sous-région Afrique centrale. Les spécialistes camerounais de l'importation sont réduits à devenir ses commerciaux pour avoir quelques parts de marché », analyse-t-il.

Pour Shance Lion, « si Celestin Tawamba avait investi dans la production locale des céréales et du blé, la crise ukrainienne aurait fait de lui un multi milliardaire, que non, produire est au-dessus de ses ambitions et de sa vision, par conséquent, il a coulé toutes les larmes devant Macron en juillet dernier, afin de sauver son business d'importation, mais il a perdu beaucoup d'argent. De cette crise ukrainienne, il peut en tirer des leçons, et se lancer dans la recherche, la culture et la production locale des céréales et du blé... Afin de se faire du blé, du vrai blé. »

Pour Kate Fotso, il indique qu’ « aujourd'hui la "reine du cacao", peut investir quelques milliards dans une usine de transformation de son cacao et avoir plus d'argent ».