Gare voyageurs de Yaoundé
Cameroon Railways (CAMARAIL) semble avoir réussi son pari. Le 15 août 2016, le concessionnaire des chemins de fer a lancé la vente des tickets de transports via Mobile Money et Express Union. L’objectif, comme le souligne La Nouvelle Expression (LNE) en kiosque le 5 octobre, était de «rapprocher le titre de transport des voyageurs, en l’apportant jusque dans leurs résidences, dans leurs lieux de travail, et au cœur des centres-ville », tout en « évitant aux clients de faire la queue aux guichets de CAMRAIL et de gagner en temps».
La stratégie a fonctionné puisque selon le bilan présenté au 30 septembre, par le groupe Bolloré qui gère CAMRAIL, «3 519 tickets de train ont été vendus dans des guichets partenaires». Dans ce chiffre, 2 236 de billets ont été vendus via Mobile Money et 1 343 de tickets par Express Union. C’est 43% en plus du chiffre de l’entreprise.
Ces performances encourageantes, nuance LNE, restent cependant à optimiser. «Car, chez la filiale du groupe Bolloré Africa Logistics, 1,5 million de passagers utilisent le train pour leur transport par an, tandis que 1,6 million de tonnes de fret sont acheminées tous les ans par cette même infrastructure. Acteur majeur du développement économique et social au Cameroun, CAMRAIL investit 12 milliards FCFA par an dans la maintenance des infrastructures et des matériels ferroviaires. L’entreprise reverse en moyenne 11 milliards FCFA par an à l’État du Cameroun au titre des redevances, taxes et impôts».
