L'information a été donnée hier par le PDG de la société sucrière, qui entend investir plus de 125 milliards de Francs CFA dans les cinq prochaines années pour améliorer sa production.
La cérémonie d'échanges des voeux avec la presse nationale hier 22 février 2017 a été l'occasion pour le président directeur général (PDG) de la Société Sucrière du Cameroun (SOCUCAM), de dérouler sa nouvelle vision managériale. Une vision désormais tournée vers la modernité, car selon Louis Yinda les données ont changé et il faut s'arrimer à la modernisation des mécanismes de production.
Raison pour laquelle la société sucrière va investir la somme de 125 milliards de Francs CFA sur les cinq prochaines années. Investissement qui devrait à terme permettre à la filiale camerounaise du groupe français Somdiaa de monter en charges et de stabiliser sa production, en introduisant ce qui n'a pas été fait pendant les dernières décennies.
Ils étaient nombreux, rédacteurs-en-chef, chefs de publication, directeurs de presse, reporters... à avoir pris part à cette cérémonie devenue coutumière depuis deux ans. Ont également répondu présents à l'invitation de la direction générale de la SOSUCAM, des leaders d'association de défense des droits des consommateurs. Au cours des échanges avec ses invités, Louis Yinda a également abordé les questions de pénurie artificielle, importation frauduleuse, licenciement, climat, contrebande... auxquels l'entreprise a fait face tout au long de l'année écoulée.
En effet, la société sucrière n'a pas échappé aux maux que connaissent de nombreuses autres entreprises. Au chapitre des conséquentes figure la contrebande, qui a entrainé l'accumulation des stocks pléthoriques invendus évalués à 10 milliards de Francs CFA. Montant qu'il a fallu supporter en effectuant des efforts supplémentaires sur d'autres domaines. Heureusement, même si la SOSUCAM a connu une année ambivalente avec des hauts et des bas, elle a su résister à toutes les crises qu'elle a connues, tant sur le plan économique qu'écologique.
En 2016, la SOSUCAM a livré 53 000 tonnes de sucre aux entreprises industrielles nationales, contre les 55 000 voire 60 000 tonnes des années antérieures. L'entreprise est tournée vers des espoirs d'une meilleure production pour l'année 2017, mais aussi d'un meilleur écoulement des stocks.