Le ministre des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat, Laurent Serge Etoundi Ngoa, a ouvert samedi, 5 décembre 2015 à Douala le troisième Pmexchange. Ce salon de l’entreprise de petite ou moyenne envergure est une initiative d’Entreprises du Cameroun (Ecam), un des syndicats patronaux actifs sur la scène sociale et économique. Un bon plan au sujet duquel il a exprimé la satisfaction du gouvernement de voir croître une volonté : réunir en un lieu ce que la Pme crée, souhaite et souffre et y discuter en même temps de son devenir.
M. Etoundi Ngoa a, en substance, déclaré que ce rendez-vous est « surtout la réponse à un souhait du président de la République qui veut voir le secteur privé impliqué dans la création massive d’emplois ». C’est, par ailleurs, une initiative, a-t-il ajouté, qui démontre la vitalité de notre économie, de la politique gouvernementale en la matière et singulièrement celle des Pme qui innovent comme les y invite le thème de ce PmExchange.
Le forum a effectivement choisi de se préoccuper, cette fois-ci, de trouver les moyens d’exploiter dans leurs limites maximales les capacités de la Pme camerounaise d’être à la fois « fabrique d’emplois et creuset de l’innovation ». Mais comme souvent, le salon est toujours « une plateforme de visibilité, un espace d’échange entre [entreprises] d’ici et d’ailleurs [et] une vitrine de choix pour la démonstration du savoir-faire de la petite et moyenne entreprise ». De même qu’il valorise l’entrepreneur camerounais ; lequel en cette occasion a pu se montrer à ses hôtes marocains, invités spéciaux. Les visiteurs du royaume chérifien rapporteront chez eux, a espéré le ministre, quelques idées d’affaires.
En attendant que ces opportunités se matérialisent, de nombreux exposants comptent tout autant sur les possibilités encore cachées de la vie économique locale. « Nous travaillons avec des entreprises de grande importance et de divers secteurs pour fournir des solutions d’ingénierie électrique. On peut préjuger que c’est un domaine suffisamment spécialisé et restreint… Cependant, il est important d’être dans un cadre tel que celui-ci car c’est l’occasion de susciter d’autres envies chez ceux qui nous connaissent déjà et de trouver de nouveaux partenaires », explique M. Martin E., directeur commercial de Simtech.
Evariste Yameni, directeur de la Bourse de sous-traitance et de partenariat du Cameroun le confirme : « au-delà de ce qu’elles ont à montrer, les Pme rénovent leurs présences et connaissances en se retrouvant ici. Ne serait-ce que pour voir les autres acteurs et connaître les évolutions dans leur secteur ou même les offres que le gouvernement formule pour leur faciliter la tâche à l’exemple du financement et du fonctionnement dans le secteur formel qui sont les autres préoccupations de ce salon ».