Développement Eau - Énergie: voici ce à quoi a servi les 216 milliards de l'Exercice 2021

Gaston Eloundou Essomba qui est passé devant la commission des finances

Fri, 3 Dec 2021 Source: www.camerounweb.com

• Le ministre des fiances a déposé la loi des finances 2022 au parlement

• Le ministre de l'eau et de l'Énergie était devant la commission des finances

• L'intégralité de sa présentation sur l'Exercice 2021 et les réalisations


Le parlement camerounais accueille depuis quelques jours les membres du gouvernement Dion Ngute pour l'examen du budget 2022. Tour à tour, les ministres sont passés défendre leurs enveloppes. C'est le cas du ministre camerounais de l'eau et de l'Énergie Gaston Eloundou Essomba qui est passé devant la commission des finances.

Mais pour y arriver Gaston Eloundou Essomba a fait le point sur l'Exercice 2021 et les réalisations faites par son département pour l'amélioration des conditions de vie des Camerounais.

La rédaction de CamerounWeb vous présente, ci-dessous, l'intégralité de sa présentation

A - RAPPORT SUR L’EXECUTION DU BUDGET 2021

Les grandes orientations qui ont guidé l’exécution du budget 2021 concernent l’offre d’énergie (1), l’accès à l’énergie (2), l’accès à l’eau potable et à l’assainissement liquide (3), la gouvernance et l’appui institutionnel du sous-secteur (4).

1 - EXECUTION DU PROGRAMME OFFRE D’ENERGIE

Dans le cadre du Programme Offre d’énergie, les actions inscrites au budget 2021 poursuivaient les objectifs suivants :

- garantir à court, moyen et long termes la sécurité de l’approvisionnement du pays en énergie électrique et en produits pétroliers à moindre coût ;

- améliorer l’accès des populations des zones urbaines, périurbaines et rurales aux services énergétiques modernes ;

- promouvoir l’interconnexion des réseaux Sud, Est et Nord pour obtenir un réseau national interconnecté unique ;

- promouvoir l’interconnexion des réseaux électriques avec les pays voisins dans l’optique des échanges d’énergie ;

- améliorer le cadre institutionnel et réglementaire et renforcer les capacités des acteurs institutionnels du secteur de l’électricité.

Dans le domaine de l’électricité, en 2021, l’un des faits marquants a été la dotation dans la Loi de Finances 2021 d’un montant de 07 milliards de FCFA pour les activités du Fonds de Développement du Secteur de l’Electricité (FDSE) créé en août 2020 par le Président de la République.

Le Comité en charge de la validation des projets du FDSE a été mis en place et a tenu sa première session au mois de juin 2021.

Pour l’exercice 2021, le FDSE a financé des prestations liées à l’électrification d’une quarantaine de localités réparties sur l’ensemble du territoire ainsi que le raccordement de certaines unités agro-industrielles.

Sur le plan opérationnel, les actions se sont principalement focalisées sur les projets d’infrastructures de production et de transport d’électricité, qui sont actuellement en chantier ou à divers stades de préparation :

- Projet de construction de l’usine de pied, du poste et de la ligne d’évacuation de l’ouvrage Lom Pangar (30 MW)

Pour mémoire, les travaux de construction du barrage réservoir de Lom Pangar, d’une capacité de 6 milliards de m3, terminés depuis 2017, permettent déjà de réguler le débit du fleuve Sanaga, augmentant ainsi la production de 120 MW en période d’étiage, par rapport au niveau de production des centrales d’Edea et Songloulou, avant la mise en service de cet ouvrage.

Le taux d’avancement des travaux de construction de l’usine de pied d’une capacité de 30 MW ainsi que de la ligne 90 kV d’évacuation d’énergie entre Lom Pangar et Bertoua se situe à environ 45% au 30 octobre 2021 contre 23% au 30 octobre 2020. La mise en service du premier groupe de 7,5 MW de ladite usine est prévue au mois de mars 2022. La fin des travaux de la ligne de transport quant à elle est projetée pour le mois de juin 2022, l’essentiel des travaux en 2021 est consacré au génie civil et à la construction de la ligne d’évacuation.

- Aménagement hydroélectrique de Memve’ele (211 MW)

Ce projet concerne la construction d’un aménagement hydroélectrique d’une capacité de 211 mégawatts (MW) sur le fleuve NTEM. Les travaux de construction du barrage sont achevés. La mise en service complète de cet ouvrage, qui ne produit que 90 MW aujourd’hui, reste tributaire de la fin des travaux de construction de la ligne d’évacuation Nyabizan-Yaoundé dont le taux de réalisation est de 92% au 30 septembre 2021.

En effet, l’achèvement de ces travaux reste subordonné d’une part à la signature du décret d’indemnisation dans le Mfoundi et aux payements des indemnisations aux personnes impactées sur le corridor de cette ligne, d’autre part.

C’est d’ailleurs l’occasion de remercier les populations qui ont permis que les travaux se poursuivent malgré qu’elles n’aient pas été indemnisées.

Il convient de relever que les recettes générées depuis la mise sous tension d’avril 2019 à octobre 2021 s’élèvent à environ 45 milliards de FCFA. Par ailleurs, cette mise en production partielle a permis l’arrêt des centrales thermiques d’Ahala, Oyom Abang, Mbalmayo et Ebolowa.

- Centrale hydroélectrique de Mekin (15 MW)

Après sa mise sous tension effective depuis juin 2019 avec un fonctionnement en mode iloté, ladite centrale a connu quelques difficultés techniques. L’année 2021 a été marquée par la remise en production au mois de mai 2021 de ladite centrale qui alimente actuellement les départs D31 Sangmélima et D32 Meyomessala. Les trois groupes de la centrale sont disponibles et en état de production.

- Aménagement hydroélectrique de Nachtigal Amont (420 MW)

Ce projet porte sur la construction d’un aménagement hydroélectrique de 420 mégawatts (MW) en Amont de Nachtigal sur le fleuve Sanaga, associée à une ligne de transport d’électricité double circuit de 225 kilovolts (kV) entre Nachtigal et Yaoundé. Les travaux de construction démarrés le 1er février 2019 se poursuivent sereinement. La mise en service de la première turbine est envisagée pour septembre 2023 et la mise en service de la septième et dernière turbine est prévue en septembre 2024. Rendu au mois de septembre 2021, le taux d’avancement des travaux se situe à environ 50 %.

- Aménagement hydroélectrique de Chollet (600MW)

Le projet d’Aménagement Hydroélectrique de Chollet sur la Rivière DJA, est un projet Inter-Etats, né de la volonté des Présidents Paul BIYA du Cameroun et Dénis SASSOU NGUESSO du Congo. D‘une capacité de 600 MW, cet ouvrage vise à doter les deux pays d’une infrastructure de production et de transport de l’électricité au bénéfice de leurs populations.

Comme actions menées en 2021 on peut citer :

• la signature de l’Accord de Projet, après le Haut Accord des Chefs d’Etat du Cameroun et du Congo, par les Ministres en charge de l’Energie des deux Pays et l’adjudicataire CHINA GEZHOUBA INTERNATIONAL ENGINEERING COMPANY LTD (CGGC INTERNATIONAL) appelé à réaliser ledit Projet en mode BOT;

• la signature et la publication de l’Avis d’Appel d’Offres International Restreint (AAOIR) en vue de la sélection de l’Ingénieur Conseil par les Ministres en charge de l’Energie des deux Pays;

• le démarrage des études pour l’ouverture des voies d’accès au site du Projet côté Cameroun et côté Congo par le Partenaire.

- Aménagement hydroélectrique de Bini à warak (75 MW)

Ce projet concerne la construction d’un aménagement hydroélectrique de 75 mégawatts (MW) à Warak sur le fleuve Bini, associée à une ligne de transport d’électricité haute tension de 225 kilovolts (kV), pour évacuer l’énergie produite sur le réseau électrique national.

En 2021, les activités de mise en œuvre du Plan d’Action et de Réinstallation (PAR), ainsi que les Etudes d’Impacts Environnemental et Social (EIES) de la ligne de transport se sont achevées. Et des décrets d’indemnisation ont également été publiés.

A titre de rappel, les travaux préparatoires d’installation de chantier et d’ouverture des voies d’accès sur le site sont achevés depuis 2018 ; il en est de même pour les travaux d’excavation de la rive gauche. Le contrat des travaux de l’entreprise SINOHYDRO a été signé le 02 septembre 2019.

La poursuite des travaux est conditionnée par le paiement de l’avance de démarrage de l’entreprise SINOHYDRO par le partenaire financier, Industrial and Commercial Bank of China (ICBC). Des discussions sont en cours entre le Ministère de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (MINEPAT) et l’ICBC pour lever ce blocage.

Il faut d’ailleurs faire observer que dans le cadre de la diplomatie parlementaire, le dossier Bini à Warak est particulièrement suivi par l’Auguste Chambre. En effet, elle a constitué un des sujets d’échanges lors de la conférence interparlementaire Chine-Cameroun qui a eu lieu le 08 juillet 2021, et qui tendait à faire l’état de la coopération parlementaire entre nos deux pays. A cette occasion les parlementaires camerounais avaient plaidé auprès de leurs homologues chinois pour un dénouement heureux de ce dossier, en vue de la poursuite des travaux de cet important projet hydroélectrique, destiné à soulager les besoins de la partie septentrionale du pays en énergie électrique.

- Aménagement hydroélectrique de Grand Eweng sur la Sanaga (1080 MW)

L’ouvrage projeté consiste en la construction d’un aménagement hydroélectrique de 1080 mégawatts (MW) au site d’Eweng sur le fleuve Sanaga, associé à une ligne de transport d’électricité.

L’année 2021 a été marquée par la poursuite des études techniques, ainsi que la poursuite de la structuration technique, financière et juridique du projet. Par ailleurs, la lettre d’intention en vue de l’achat de l’énergie électrique a été signée avec ENEO.

- Aménagement hydroélectrique de Katsina Ala (285 MW)

Ce projet comprend la construction d’un aménagement hydroélectrique de 285 mégawatts (MW) au site de Kpep sur le fleuve Katsina Ala (Département de la Menchum, Région du Nord-Ouest) et d’une ligne de transport d’électricité.

En 2021, le partenaire a mené les discussions en vue de la signature d’une lettre d’intention d’achat d’énergie (L.o.i) avec le concessionnaire.

- Aménagement hydroélectrique de Menchum (72 MW)

Ce projet consiste en la construction d’un aménagement hydroélectrique d’une capacité de 72 MW et les lignes de transport de l’électricité associées sur la rivière Mechum dans la région du Nord-Ouest. Il permettra d’améliorer l’offre en énergie et d’accroitre le taux d’accès à l’électricité dans cette partie du pays.

Les études détaillées sont en cours d’achèvement et le processus de mobilisation du financement est en cours auprès d’EXIM Bank de Chine.

En ce qui concerne le segment transport de l’électricité, l’année 2021 s’est principalement caractérisée par la poursuite des travaux de construction des lignes de transport donc la mise en œuvre se présente comme suit :

- Projet de Remise à Niveau des Réseaux de Transport d’électricité et de Réforme du Secteur (PRRTERS)

L’objectif de ce projet est d’améliorer la capacité, l’efficacité et la fiabilité du réseau de transport de l’électricité au Cameroun. Sa composante opérationnelle porte sur « le renforcement du réseau public de transport de l’électricité ».

Pour permettre la mise en œuvre de cette composante, cinq décrets sur les 11 attendus ont été signés notamment :

• celui relatif à la libération du site du futur poste de Nyom II ;

• celui du corridor de la ligne double terne 90 kV « Nyom-Ngousso » dans le Département de la Mefou et Afamba ;

• celui du Département du Mayo Kani sur le corridor de la ligne double terne 225 kV « Garoua-Maroua ».

Le projet consiste également à la construction d’une nouvelle ligne 400kV entre Edéa et Yaoundé afin de renforcer la sécurité N-1 de l’alimentation électrique de Yaoundé.

Il importe de rappeler que le projet de construction du poste de Nyom II et de la ligne électrique 90 KV Nyom II-Ngousso contribuera à l’évacuation de l’énergie produite par la centrale hydroélectrique de Nachtigal, dont la mise en service du premier groupe est prévue pour septembre 2023.

Rendu au mois d’octobre 2021, les populations impactées par ledit projet et dont les décrets d’indemnisation sont disponibles ont été pour la plupart indemnisées, les travaux de terrassement du site de poste de Nyom II sont achevés et la commande du matériel lourd déjà passé. Certains marchés ont déjà été attribués dont ceux du poste de Nyom II et les lignes de la ville de Yaoundé et les entreprises signataires s’activent sur le terrain pour le respect des délais.

- Projet de renforcement et de stabilisation du réseau électrique de la ville de Yaoundé

Ce projet consiste en la construction d’une boucle 90 kV dans la ville de Yaoundé (Ahala-Nkolanga-NKodengui), et d’un poste source 90/30/15 kV dans la localité de Nkolanga ainsi que l’extension des postes sources de la ville de Yaoundé. Ce projet permettra également le rabattement de la ligne 225 kV kribi-Mangombe au nouveau poste de transformation 225 kV en construction à Edéa.

Afin de permettre la finalisation des travaux de construction de lignes et du poste de Nkolanga, le décret d’indemnisation y relatif a été signé le 01 septembre 2021 et les mesures sont en train d’être prises pour le paiement des indemnisations et permettre ainsi le démarrage des travaux au poste de Nkolanga. Rendu au mois d’octobre 2021, les tests d’acceptation des équipements dans les postes d’Ahala, Oyomabang et Ngousso sont en train d’être faits. Le taux de réalisation physique des travaux est de 72%. Le projet s’achèvera vers la fin d’année 2022.

- Projet de construction de la ligne de transport d’énergie électrique 225kV entre Nkongsamba-Bafoussam et Yaoundé-Abong-Mbang, la construction du poste THT 225/90/30kV à Bafoussam, 225/90kV d’Abong-Mbang ainsi que les extensions des postes d’Ahala, et de Bekoko.

Ce projet a pour objectif principal :

• l’interconnexion du Réseau Interconnecté Sud (RIS) à celui de l’Est à travers la ligne de transport d’électricité 225 kV Ahala -Abong-Mbang et le poste de transformation 225/90 kV de Mampang (Abong-Mbang);

• le renforcement du réseau de transport des régions de l’Ouest et du Nord-Ouest à travers la construction de la ligne 225 kV de transport d’électricité entre Nkongsamba-Bafoussam, et le poste d’interconnexion 225/90 kV à Bafoussam.

Il est important de souligner que la mise en chantier de ce projet n’a pas été facile car n’ayant pas de décret d’indemnisation, l’entreprise responsable de la réalisation des travaux ne pouvait pas se déployer sur les sites du projet. Ainsi, afin de permettre à celle-ci de commencer les travaux malgré certaines poches de résistance, j’ai effectué plusieurs missions dans les localités traversées par le projet à l’effet de sensibiliser et de négocier avec les populations impactées.

Les premiers décrets d’indemnisation sont déjà signés dont celui du site de construction du poste d’interconnexion de Mampang.

Rendu au mois d’octobre 2021, le taux d’exécution des travaux est d’environ 82.5 % et celui d’acquisition du matériel à 95%

- Projet de construction de la ligne de transport d’énergie électrique 225 kV entre Ebolowa et Kribi, la ligne 90 kV entre Njom-Yekombo et Mbalmayo et le poste 225/30 kV à Kribi

Ce projet vise l’évacuation d’une partie de l’énergie produite à Memve’ele, la sécurisation de la zone industrialo-portuaire de Kribi en énergie électrique et le raccordement du barrage hydroélectrique de Mekin au Réseau Interconnecté Sud (RIS).

Ledit projet a été phasé en deux : la première phase consiste en la construction du poste de Kribi et l’extension des postes d’Ebolowa, Mbalmayo et Ndjom Yekombo.

La deuxième phase quant à elle consistera à la construction des lignes de transport 225 kV Ebolowa-Kribi et 90 kV Mbalmayo-Mekin.

Rendu au mois d’octobre 2021, toutes les études techniques sont finalisées. La convention de financement est signée entre l’Etat du Cameroun et deux bailleurs de fonds à savoir la Bank of China Ltd Hunan Branch et China Development Bank Hunan Branch.

S’agissant de l’approvisionnement du pays en produits pétroliers,

Il s’est poursuivi sans heurt à travers le nouveau mécanisme d’approvisionnement entré en vigueur en mars 2020, sur Très Hautes Instructions du CHEF DE L’ETAT.

En guise de rappel, ledit mécanisme consiste à sélectionner par voie de Consultation Internationale, des Traders qui auront, pour une période donnée, la charge de mobiliser leurs produits dans les eaux Camerounaises avec un niveau de prime plus compétitif comme critère de sélection, et les vendre aux principaux importateurs dont la SONARA.

Au cours du dernier trimestre de l’année 2021, ce mécanisme a permis d’obtenir des niveaux de prime de 30 dollars US/TM sur le super et 23 dollars US/TM sur le gasoil.

Il convient de rappeler qu’avant le mécanisme, les primes culminaient des niveaux records de 179 dollars US/TM sur lesdits produits.

L’Etat réalise par conséquent des économies budgétaires de l’ordre de 7 milliards de FCFA par mois au titre de la subvention des prix à la pompe, malgré la remontée fulgurante des cours du brut.

Pour les trois premiers trimestres de l’année en cours, sur un volume global de 1 698 000 m3 tous produits confondus commandé, 1 673 000 m3 ont déjà été livrés au 31 octobre 2021.

S’agissant de la ligne de 47,88 FCFA/litre pour le soutien à la raffinerie, environ 138 milliards de FCFA ont déjà été collectés au 10 octobre 2021.

Concernant la réhabilitation de la SONARA, le Gouvernement à travers le MINFI a sélectionné le groupement HYDRAC/CLSS AUDIT CONSEIL pour la réalisation de l’étude diagnostique de la Société Nationale de Raffinage (SONARA) en vue de proposer des options techniques et technologiques envisageables afin de disposer d’une raffinerie performante, compétitive et viable. Au terme de ladite étude, le Comité Interministériel chargé de la Mission de Réhabilitation des Entreprises Publiques (CIM-MREP) a retenu l’option qui consiste à réhabiliter et à moderniser la raffinerie en la dotant d’une unité d’hydrocraquage.

En attendant la réhabilitation de la raffinerie, la SONARA a entrepris au cours de l’année 2021, plusieurs projets visant à améliorer son activité d’importation des produits finis. Il s’agit entre autre de la reconversion des bacs de brut en bacs de stockage du super d’une capacité de 72 000 m3, dont la mise en service est prévue en novembre 2021, ce qui permettrait d’augmenter les capacités de stockage en produits finis et de réduire les surestaries ; la réalisation des études détaillées en vue de la réhabilitation et de la modernisation des installations de comptage transactionnel des produits pétroliers et la réalisation de l’étude pour la construction de trois (03) nouveaux puits d’eau brute pour le fonctionnement de ses installations.

S’agissant de la valorisation des ressources en gaz naturel,

Au cours de la période allant de janvier à octobre 2021, l’usine flottante de liquéfaction du gaz naturel exploité par le consortium SNH/PERENCO/GOLAR a permis d’exporter 9 335 000 m3 de GNL, soit une augmentation de 34% par rapport à l’année 2020 où le volume exporté se situait autour de 6 182 000 m3.

Au cours de la même période, l’unité de transformation du gaz naturel en gaz butane commercial de Bipaga a également augmenté sa production, passant de 22 000 TM à 28 000 TM, ce qui a permis de réduire les importations dudit produit.

Concernant les importations du gaz butane commercial, environ 75 000 TM ont été livrés sur le marché national.

2- EXECUTION DU PROGRAMME ACCES A L’ENERGIE

Dans le cadre de ce programme, les prévisions pour 2021 ont visé :

• l’augmentation et l’amélioration de l’accès des opérateurs économiques et des populations des zones urbaines, périurbaines et rurales aux services énergétiques modernes ;

• l’amélioration du cadre institutionnel et réglementaire relatif à l’accès à l’énergie et le renforcement des capacités institutionnelles en la matière.

S’agissant de l’électrification urbaine, périurbaine et rurale : l’objectif du Gouvernement est d’améliorer significativement le taux d’accès à l’électricité surtout en milieu rural.

Cette amélioration s’est poursuivie en 2021 non seulement par la mise en œuvre de plusieurs projets d’électrification rurale portés par l’Etat et ses démembrements, mais également par l’augmentation du nombre d’abonnés d’ENEO qui est passé de 1 400 000 à 1 500 000.

Ainsi, les actions menées en 2021dans ce cadre ont permis de :

• poursuivre les travaux d’électrification sur financement BID phase II et BADEA;

• électrifier les localités programmées sur le BIP 2021 et de raccorder plus de 4500 ménages en zones rurales et périurbaines au réseau électrique national et via les centrales solaires ;

• finaliser des travaux d’électrification sur financement BID phase II et BADEA;

• poursuivre les activités du Projet de Renforcement et d’Extension des Réseaux de Transport et de Distribution (PRERETD), qui à moyen terme, permettra d’électrifier 495 localités dans 08 régions du Cameroun ;

• stabiliser la fourniture d’énergie dans la ville d’Ebolowa et ses environs par le rabattement des charges de ces localités au poste 90/30/15 kV de Djop à Ebolowa ;

• poursuivre la mise en œuvre du projet d’électrification rurale et d’accès à l’énergie dans les zones sous desservies du Cameroun (PERACE) qui cible 200 000 ménages dans les régions septentrionales et de l’Est, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. A ce titre une convention a été signée au mois de juillet 2021 entre l’Agence de l’Electrification Rurale (AER) et ENEO pour la mise en place du mécanisme de « Fonds revolving » pour le branchement des ménages ;

• accompagner les Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD) dans la maturation des projets de développement de l’accès à l’électricité.

Concernant la régulation du secteur de l’électricité, afin de clôturer l’opérationnalisation de la Société Nationale de Transport de l’Electricité (SONATREL), l’activité majeure a été la finalisation des Contrats d’Accès au Réseau de Transport d’électricité (CART). Concomitamment à cette activité, l’Agence de Régulation du Secteur de l’Electricité (ARSEL) a finalisé l’évaluation du montant de l’indemnité de reprise à payer à la société ENEO, du fait du retrait par l’Etat du segment Transport de sa concession.

Concernant l’exécution des programmes et projets de distribution des produits pétroliers et du gaz, elle s’est poursuivie, en 2021, à travers l’augmentation des points de distribution des produits pétroliers sur l’ensemble du Territoire National, notamment la construction de sept (07) nouvelles stations-services, portant à 858, le nombre total desdites installations au 10 octobre 2021, dont 36% (308 stations-service) en zone rurale.

Cette augmentation du réseau de distribution des produits pétroliers est la conséquence de l’entrée dans le secteur de six (6) nouvelles sociétés agréées à la distribution des produits pétroliers, ce qui a permis la création d’au moins 5 850 emplois jeunes. Le secteur pour les 10 premiers mois de l’année, a collecté au titre de la taxe spéciale sur les produits pétroliers, environ 100 milliards de FCFA.

En vue de mettre à la disposition des consommateurs un produit de qualité, le Comité de Coordination de la Lutte Contre la Fraude des Produits Pétroliers a intensifié ses actions visant non seulement à éradiquer la vente le long des axes routiers, mais également à mettre fin à la prolifération des réseaux de trafics illicites desdits produits. C’est dans ce cadre qu’environ 920 000 m3, tous produits confondus, ont été saisis. Le Programme de Marquage Chimique quant à lui a permis de réduire le taux de pollution à 0,6% au 30 septembre 2021, par rapport au taux de 36% enregistré lors de son lancement en 2011.

Dans le domaine du stockage des Produits Pétroliers, la SCDP a achevé les travaux de sécurisation des dépôts de Yaoundé, Douala et Bafoussam par système de vidéo surveillance et télé jaugeage. Les travaux de renforcement de la lutte contre incendie se sont également poursuivis au dépôt de Mboppi.

Par ailleurs, elle a augmenté ses capacités de stockage par la construction d’un bac de 10 000 m3 de gasoil à Nsam et modernisé ses installations d’enfutage de gaz butane commercial par la mise en place d’un nouveau carrousel dans le site de Bonabéri, ce qui a porté sa production journalière de 80 à 100 tonnes.

Enfin, des ponts bascules ont été construits à Douala et Yaoundé en vue d’assurer une bonne métrologie des chargements de cargaisons.

En ce qui concerne les énergies renouvelables, en collaboration avec l’International Renewable Energy Agency (IRENA), le Ministère de l’Eau et de l’Énergie a entamé en 2021, l’élaboration du Plan Directeur des Énergies Renouvelables qui constituera un guide pour la planification des énergies renouvelables et l’atteinte de l’objectif de 25% de la part des énergies renouvelables dans le mix électrique à l’horizon 2035. Actuellement, la collecte des données, la formation à l’utilisation des logiciels MESSAGE et SPLAT, ainsi que l’insertion et l’actualisation des données dans lesdits logiciels sont en cours. Après cette phase, il est projeté la rédaction et la validation du document proprement dit.

Dans le cadre de la résorption du déficit entre l’offre et la demande du réseau interconnecté Nord, et en prélude à la CAN TOTAL ENERGIE 2021, le Gouvernement a marqué son accord au concessionnaire ENEO pour installer en urgence deux (02) centrales solaires modulaires avec batteries de stockage d’une capacité cumulée de 30 MW + 20MWh à Maroua et Guider. L’installation de ces centrales démarre avant la fin de cette année.

Au cours de l’exercice 2021, le Gouvernement a poursuivi les discussions pour finaliser avec des partenaires privés des contrats de licence des projets de centrales solaires prescrits par le CHEF DE L’ETAT, notamment les centrales solaires de Maroua, de Guider et de Ngaoundéré.

En ce qui concerne particulièrement le projet d’électrification rurale de 1000 localités par système solaire photovoltaïque, en 2021, l’action du Ministère a porté sur la poursuite des branchements de la première phase dans 166 localités, d’une part, l’achèvement des travaux de la seconde phase (184 localités) et la finalisation de la maturation technique et administrative de la troisième phase (200 localités), d’autre part.

Pour ce qui est de la première phase, les campagnes de branchement se poursuivent. Toutes les centrales sont mises en service pour un nombre total d’environ 13 984 branchements effectués dont 3 100 en 2021.

En outre, le processus de rétrocession de la gestion desdites centrales au profit de l’Agence d’Electrification Rurale s’est achevé en février 2021.

S’agissant de la deuxième phase, les travaux de construction sont achevés. Les campagnes de branchement qui se poursuivent ont déjà permis d’augmenter le nombre de ménages connectés de 6720 à 9 820, soit 3946 nouveaux ménages connectés en 2021. La rétrocession de ces centrales à l’Agence d’Electrification Rurale est en cours.

Concernant le projet de construction d’une petite centrale hydroélectrique d’une capacité de 1,4 MW à Mbakaou Carrière, ce projet vise à remplacer la centrale thermique ENEO de la ville de Tibati et à électrifier les villages environnants. Rendu au mois de septembre 2021, les travaux se poursuivent sereinement et le taux d’exécution globale est de 90%. La mise en service de cet ouvrage est prévue pour décembre 2021

En perspective, ce projet permettra de raccorder 300 nouveaux ménages et de renforcer l’énergie dans 1 500 ménages déjà électrifiés. Il est escompté une réduction d’émission de 3 200 Tonnes de CO2 dès la première année, contribuant ainsi, à la lutte contre la pollution atmosphérique.

Le Projet de Promotion de l’Utilisation des Energies Renouvelables et des Technologies d’Efficacité Energétique dans les Ménages des zones rurales du Cameroun (PUERTEM) conduit avec l’appui de l’UNESCO, vise à améliorer l’accès à l'énergie propre et durable des populations dans les régions du Nord et de l'Extrême-Nord du Cameroun. Il s’agit de la formation et la distribution des équipements d’énergie renouvelables et d’efficacité à au moins 6 000 personnes (particulièrement les femmes et les jeunes).

Actuellement, les 1000 ménages ont déjà été identifiés, 36 agents sont formés pour leur encadrement. Au cours de l’année 2021 plus de 600 ménages ont reçu la formation pour le montage et la maintenance des kits solaires, la fabrication des foyers améliorés, des briquettes écologiques, des biodigesteurs et des fours fumoirs. Cinq (05) femmes ont également bénéficié d’une formation de 4 mois allant de juin à octobre 2021 sur le montage des équipements solaires à Dakar au Sénégal.

Il convient de relever que dans le cadre de ce projet, 2500 foyers améliorés ont été fabriqués depuis le mois de septembre 2021 au profit des ménages et il est prévu la distribution de 1000 kits solaires en janvier 2022.

3- EXECUTION DU PROGRAMME ACCES A L’EAU POTABLE ET A L’ASSAINISSEMENT LIQUIDE

Les interventions du MINEE pour la mise en œuvre des différents projets de développement pour l’accès à l’eau potable se résument comme ci-après :

- Projet d’Alimentation en Eau Potable de la Ville de Yaoundé et ses environs à partir du fleuve Sanaga (PAEPYS)

Ce projet qui vise une production journalière supplémentaire de 300 000 m3/j extensible à 400 000 m3/j, permettra à terme, de combler le déficit d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé et ses environs.

Les actions menées jusqu’au mois d’octobre 2021 ont permis de porter le taux d’exécution physique global du projet à 81,5 %; Etudes d’exécution : 99,8% ; fournitures : 97,2% ; travaux : 68,5%.

Les taux d’avancement des travaux par lot :

• Station de captage et de pompage d’eau brute à Nachtigal : 97%

• Usine de traitement d’eau à Emana Batchenga : 98,5%

• Poste de transformation 90kV/30kV à Nkometou : 97,6%

• Station de reprise de pompage d’eau traitée à Nkometou : 96,1%

• Station de reprise de pompage d’eau traitée à Nyom : 61%

• Réservoir d’eau traitée de Ndindan : 5,2%

• Pose des conduites de Nachtigal à Yaoundé : 36%

On constate une évolution importante des travaux de 36,95 % en octobre 2020 à 68,5% en octobre 2021. Cette évolution se matérialise par une forte progression dans la pose des canalisations allant de 800 mètres l’année dernière à 27 kilomètres cette année. Il est à relever que ces travaux connaissent un ralentissement dû à la libération tardive des emprises et le non-paiement des décomptes de l’entreprise depuis quelques mois.

Aussi, un programme d’intégration de ce projet dans le réseau de distribution actuel de la ville de Yaoundé est en cours de mise en œuvre.

-Projet d'alimentation en Eau Potable de 07 Centres Secondaires

Financé par la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA) et le Fonds de l’OPEP pour le Développement International (OFID) pour un montant de 14 500 000 USD, ce projet s’est achevé en 2021 et les ouvrages sont fonctionnels dans les sept centres concernés à savoir : Ketté, Messamena, Bot Makak, Akom II, Olamzé, Mvengué et Mvangan.

- Projet de construction, réhabilitation et extension des systèmes d’approvisionnement en eau potable dans 52 centres

Ce projet consiste à la réhabilitation, au renforcement et à l’extension des systèmes d’alimentation en eau potable dans 52 centres. Il est structuré en 07 tranches.

Les travaux des six (06) premières tranches de ce projet qui concernaient 38 localités sont achevés et les constats d’achèvement effectués.

En 2021, les travaux de la dernière composante qui vise 14 centres, dans les villes de Mayo Oulo, Chidifi, Figuil, Banyo, Bankim, Dimako, Mbé, Djoum, Lomié, Sa’a, Pitoa Yoko, Bangoua et Mbalmayo, se sont également achevés par la réception provisoire des travaux des centres de Bangoua, Banyo, Mbalmayo et Djoum.

- Projet d’amélioration de la desserte en eau potable de Yaoundé et trois villes secondaires (Edéa, Bertoua et Ngaoundéré)

Ce projet est financé par l’Agence Française de Développement (AFD) et la Banque Européenne d’Investissement (BEI) pour un montant total de 103,6 milliards de Francs CFA. Il permettra d’assurer le renforcement des adductions d’eau potable des villes de Yaoundé, Edéa, Ngaoundéré et Bertoua. La consistance des travaux prévoit la réhabilitation et le renforcement des capacités de production, de stockage et des réseaux de distribution.

Pour l’année 2020, le taux global était de 81 % à cette même période, avec des taux respectifs de : 71 % à Bertoua, 80 % à Edéa et 72 % à Ngaoundéré. Rendu au mois de septembre 2021, le taux d’exécution physique global des travaux est d’environ 95 % : soit 100% pour la ville Yaoundé, 99% pour la ville d’Edéa, 96% pour la ville de Bertoua et 82 % pour la ville de Ngaoundéré, soit une progression nette de 14 %. Il convient de relever que le ralentissement de l’exécution des travaux de Ngaoundéré est dû au retrait du financement de la BEI. À cet effet, le MINEPAT a demandé à la CAMWATER d’élaborer et signer le marché complémentaire requis pour la poursuite et l’achèvement desdits travaux avec comme financeur l’État.

- Projet de neuf villes financé par Eximbank China

Ce projet vise l’extension et la remise à niveau des stations de production d’eau potable dans neuf (09) villes.

Une première phase concerne quatre (04) villes à savoir : Bafoussam, Bamenda, Kribi et Sangmélima. À terme, elle permettra d’apporter la production journalière supplémentaire de 10 000 m3 par ville à Bafoussam et à Bamenda, et de 7 000 m3 par ville à Kribi et à Sangmélima, soit un total de 34 000 m3. Les travaux de cette première phase sont achevés dans les villes de Bafoussam, Kribi et Sangmélima, et ont fait l’objet des réceptions provisoires. La ville de Bamenda reste en attente du fait de la situation sécuritaire qui y prévaut.

- Programme de réhabilitation de 350 stations SCANWATER sur toute l’étendue du territoire.

Soucieux de l’amélioration de la qualité de vie de nos populations, le Gouvernement avec le concours de l’entreprise chinoise SINOMACH, a entrepris de réhabiliter les 350 stations SCANWATER sur l’étendue du territoire. Après la réalisation et la mise en service de la station SCANWATER de Ndjoré date qui a servi comme site pilote du programme, le Ministère de l’Eau et de l’Energie et l’entreprise SINOMACH ont signé un MOU. Les études ont débuté en juillet 2020. A ce jour, six (06) Régions sur les huit (08) qui abritent des stations SCANWATER ont déjà été visitées pour les études dans deux cent quarante-huit (248) stations.

- Projet d’études de mobilisation et de valorisation des eaux pluviales à travers des retenues collinaires dans la Région du Nord (PEMVEP)

Financé par un don de 1,45 million d’euros (soit environ 950 millions de FCFA) de la Facilité Africaine de l’Eau de la BAD, ce projet consiste principalement en la réalisation des études de mobilisation et de valorisation des eaux pluviales, en vue de la construction des retenues collinaires pour la réduction de la pauvreté et lutter contre la sécheresse dans un contexte de changements climatiques. Il s’est agi en 2021 de finaliser les études d’Avant-projet détaillées, des études d’impacts environnementales et sociales et d’élaborer les Dossiers d’Appel d’Offres afin de présenter les études banquables aux bailleurs de fonds en vue de la construction des ouvrages dans la Région du Nord.

 Dans le cadre du Plan d’Urgence Triennal pour l’Accélération de la Croissance Economique décidé par le Chef de l’Etat, le Ministère de l’Eau et de l’Energie a poursuivi la réalisation des adductions d’eau potable et des forages dans les (10) dix Régions. Rendu au mois de septembre 2021, 1519 forages contre 1 263 forages à la même période en 2020 et 19 adductions d’eau potable sont déjà réalisés, soit 256 forages réalisés au cours des 09 premiers mois de cette année.

4- EXECUTION DU PROGRAMME GOUVERNANCE ET APPUI INSTITUTIONNEL AU SOUS-SECTEUR EAU ET ENERGIE

L’objectif visé par ce programme est d’assurer le bon fonctionnement et le renforcement de la synergie entre toutes les structures du MINEE. Pour y parvenir, les activités ci-après ont été menées :

- le fichier du personnel du MINEE a été actualisé à travers une mission de recensement physique des personnels des services centraux et déconcentrés ;

- le rapport synthétique de la stratégie et de la programmation budgétaire à court et moyen terme du MINEE s’est fait dans les délais impartis à travers l’élaboration du Cadre des Dépenses à Moyen Terme (CDMT 2020-2022), validé par les services conjoints du MINEPAT et du MINFI lors des Conférences Elargies de Programmation et Performances Associées ;

- la poursuite de la mission d’Inventaire Général de Base du MINEE en prélude à l’arrimage du fonctionnement de l’Etat sur la base de la comptabilité patrimoniale et dont l’implémentation est annoncée dès 2022 ;

- 08 séminaires de formation en vue du renforcement des capacités des personnels dans les domaines suivants : l’utilisation de ANTILOPE pour le solde du personnel, l’utilisation des applications de la bureautique, l’utilisation de l’application des finances publiques (PROBMIS), les normes et équipements de construction des forages, l’exécution et suivi des projets d’AEP et le montage des projets d’électrification rurale, la formation des administrateurs et utilisateurs du site web du MINEE, l’alignement des programmes du MINEE aux orientations de la Stratégie Nationale de Développement2020-2030 et la promotion de l’éthique, la déontologie et la rédaction administrative au MINEE;

- la poursuite de la construction des infrastructures abritant les services des délégations départementales du Mbéré, du Bamboutos et de la Boumba et Ngoko ; la réhabilitation des bâtiments abritant les services de l’Extrême-Nord et du Mbam et Inoubou ; et l’acquisition des équipements de bureau, du matériels informatiques, du matériels techniques et d’inspection des ouvrages visant à améliorer le cadre de travail et les conditions d’accueil ;

- la promotion du bilinguisme à travers l’organisation des formations linguistiques (français et anglais) au profit des personnels ;

- l’implémentation des missions de veille en matière d’eau, d’électricité et des produits pétroliers.

C- DIFFICULTES RENCONTREES

Plusieurs difficultés ont impacté la mise en œuvre des projets dans le cadre de l’exécution du budget 2021 sus évoquée, entre autres :

- la crise sécuritaire dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ;

- la non-mobilisation à temps des Fonds de Contrepartie des projets ayant des conventions de financement ;

- le retard dans le processus de signature des conventions de financement des projets dont la maturité est avérée ;

- la libération tardive de certaines emprises foncières ;

- les difficultés de paiement des décomptes des entreprises ;

- les difficultés d’accès à certains sites.

Source: www.camerounweb.com