Des compagnies aériennes s’opposent à la fermeture de l’Aéroport de Douala

La Société Aéroports du Cameroun (ADC) qui veut suspendre les décollages et atterrissages afin de réhabiliter la piste de l’Aéroport International de Douala, tente de trouver un terrain d’entente avec les Compagnies aériennes qui s’y opposent.

Après avoir renouvelé le grand hall où se récupèrent les bagages à l’Aéroport International de Douala, la Société Aéroport du Cameroun a programmé les travaux de réhabilitation de la piste de l’Aéroport International de Douala. La piste de décollage et d’atterrissage et le tarmac qui se trouvent dans un état de dégradation très avancé, font l’objet de critiques et de railleries dans le monde entier depuis des années.

Pour donner une nouvelle vie à ces installations, les responsables de la société en charge de l’exploitation, de l’entretien et du développement des Aéroports du Cameroun, ont programmé les travaux sur une période de trois semaines au cours du mois de mars 2016. Ce calendrier ne trouve pas l’assentiment des compagnies aériennes qui desservent la place aéroportuaire de la capitale économique. «C’est facile de dire qu’on va fermer pour un moment. Il faut aussi que les solutions provisoires qu’on nous proposent soient acceptées. Ces solutions ne nous arrangent pas. Il faut trouver un juste milieu qui arrange tout le monde» déclare sans trop de précision, un responsable d’une compagnie étrangère de transport qui a ses bureaux à Douala.

Afin de trouver un terrain d’entente, les deux parties, à savoir les responsables de l’ADC et ceux des compagnies aériennes vont se rencontrer en principe dans la capitale économique dans l’après midi de ce mercredi 28 octobre 2015.

Vieux d’environ 45 ans, l’Aéroport International de Douala ne satisfait plus entièrement les conditions d’un aéroport international. Ça fait des lustres que ses installations sont dans un état de délabrement très avancé. Les pouvoirs publics ont annoncé depuis six ans, un projet de construction d’un nouvel aéroport international sur un site situé à une cinquantaine de kilomètres du centre ville de Douala. Une nouvelle infrastructure qualifiée d’ultra moderne qui a du mal à sortir de terre.