L’Oms tire la sonnette d’alarme, certains pays voisins en sont déjà victimes. Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé a indiqué récemment que, l’organisation déclenchait son plus haut niveau d’alerte mondiale concernant le virus « Mpox », le nouveau nom de la variole du singe. Une décision prise eu égard à la situation en Afrique, où une souche plus dangereuse que la précédente se propage. Des cas ont également été signalés en Suède et au Pakistan. Les lendemains sont déchantant car, les choses vont de charybde en scylla.
L’Oms tire la sonnette d’alarme, certains pays voisins en sont déjà victimes. Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé a indiqué récemment que, l’organisation déclenchait son plus haut niveau d’alerte mondiale concernant le virus « Mpox », le nouveau nom de la variole du singe. Une décision prise eu égard à la situation en Afrique, où une souche plus dangereuse que la précédente se propage. Des cas ont également été signalés en Suède et au Pakistan. Les lendemains sont déchantant car, les choses vont de charybde en scylla. Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms), a indiqué naguère que l’organisation déclenchait son plus haut niveau d’alerte mondiale relativement à l’épidémie de « Mpox », le nouveau de nom de la variole du singe. « Aujourd’hui, le comité d’ urgence s ’ est réuni et m ’ a fait savoir qu ’à son avis, la situation constitue une urgence de santé publique de portée internationale : j’ ai accepté cet avis », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse Comme le rapportent nos sources, cette terminaison a notamment été prise du fait de la résurgence de ce virus sur le continent africain. Un total de 38 465 cas de la maladie, ont été recensés dans 16 pays africains depuis janvier 2022. L’Oms avait décrété l’alerte maximale en juillet 2022, puis l’avait levée moins d’un an après, en mai 2023. L’épidémie d’alors avait fait 140 morts. Il faut dire que le virus se contracte par voie sexuelle et au contact avec les animaux sauvages L’épidémie actuelle, partie de la République démocratique du Congo et, pour l’heure délimitée, en Afrique et des cas sont également déjà été signalés hors du continent. Elle est provoquée par le clade 1 et par une variante encore plus dangereuse, le clade 1b. Son taux de mortalité est estimé à 3,6 %. Urgence santé publique Selon toujours nos informations, la variole du singe, qui a été découverte pour la première fois en 1958 sur des singes d’une animalerie à Copenhague (Danemark), se transmet par contact avec une personne atteinte ou par contact avec ses liquides biologiques, mêmement. Les personnes contaminées présentent des lésions cutanées, généralisées ou dans certaines parties du corps, notamment la bouche, le visage ou les parties génitales. De la fièvre, des maux de tête, de la fatigue ou encore des douleurs musculaires peuvent être associés. Il n’existe pas de traitement pour la variole du singe, l’infection se guérit d’elle-même. Aujourd’hui, la variole du singe est endémique dans certaines régions d’Afrique. Deux souches virales sont identifiées : une en Afrique de l’Ouest et l’autre en Afrique centrale. L’agence de santé de l’Union africaine a déclaré mardi une « urgence de santé publique », son plus haut niveau d’alerte, face à l’épidémie croissante de « Mpox », anciennement connue sous le nom de variole du singe, lançant un « appel clair à l’ action » pour enrayer sa propagation. Un total de 38.465 cas de cette maladie a été recensé dans 16 pays d’Afrique depuis janvier 2022, pour 1.456 décès, avec notamment une augmentation de 160 % des cas en 2024 comparé à l’année précédente, selon nos sources. « Le Mpox » a désormais traversé les frontières, touchant des milliers de personnes à travers notre continent (…) J’ annonce, le cœur lourd mais avec un engagement indéfectible envers notre peuple, envers nos citoyens africains, que nous déclarons le mpox comme une urgence de santé publique » continentale, a affirmé le président de l’Africa CDC, Jean Kaseya, lors d’une conférence de presse. Taux de létalité « Cette déclaration n ’ est pas une simple formalité, c ’ est un appel clair à l’ action. C’ est une reconnaissance du fait que nous ne pouvons plus nous permettre d’être réactifs. Nous devons être proactifs et agressifs dans nos efforts pour contenir et éliminer ce fléau », a-t-il ajouté. Cette annonce, qui va notamment permettre de débloquer des fonds pour l’accès à des vaccins et d’avoir une réponse continentale, intervient à la veille de la réunion du comité d’urgence de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour évaluer s’il faut décréter le plus haut degré d’alerte sanitaire au niveau international face à cette maladie. L’Afrique fait face à la propagation d’une nouvelle souche du virus, détectée en République démocratique du Congo (Rdc) en septembre 2023 et baptisée « Clade Ib », plus mortelle et plus transmissible que les précédentes. Des cas ont été recensés dans diverses zones du continent (Maroc, Egypte, Soudan, Côte d’Ivoire, Liberia, Nigeria, RDC, Rwanda, Kenya, Mozambique, Afrique du Sud…). De sources crédibles, le taux de létalité du virus est supérieur à 3 % et les enfants de moins de 15 ans sont les plus touchés, représentant au moins 60 % des cas. Le mpox est une maladie virale qui se propage de l’animal à l’homme mais qui se transmet aussi par contact physique étroit avec une personne infectée par le virus. La « Clade Ib » fait apparaître des éruptions cutanées sur tout le corps, quand les précédentes souches étaient caractérisées par des éruptions et des lésions localisées, sur la bouche, le visage ou les parties reproductrices et génésiques.