Selon Le Quotidien de l’Économie du 21 novembre 2016, des sources proches de la Direction Générale de la Camair-Co à Douala indiquent que les deux avions de fabrication chinoise MA 60 récemment mis à la disposition de «l’étoile du Cameroun» ne volent plus depuis quelques semaines. «Elles sont tombées en panne et sont en réparation dans les ateliers de Camair-Co à l’ancien aéroport de Douala», confie un responsable ayant requis l’anonymat.
Le journal rappelle également que sur les deux Boeings 737-200 ER, l’un a été saisi en Afrique du Sud, il y a quelques mois pour des factures jusqu’ici non réglées; tandis que l’autre est en panne, et ne peut pas voler. Le Boeing 767-300 ER (Le Dja) quant à lui, est tout simplement utilisé pour la couverture des lignes du Grand Nord, et de Ndjamena au Tchad. «Une vraie perte pour l’entreprise, quand on sait qu’un tel avion a besoin de parcourir au moins 6 000 km par voyage. Le mettre sur de très petites distances n’est pas du tout rentable», peut-on lire dans les colonnes du journal.
Le Président du Conseil d’Administration (PCA) de la Camair-Co, Méfirou Oumarou, souligne le journal, justifiait la fermeture de la ligne de Paris par le fait que «Le Dja» s’y rendait à moitié plein; il n’en demeure pas moins vrai que cette dernière produisait jusqu’à 70% des recettes de l’entreprise. «Malgré les 30 milliards de FCFA récemment décaissés sur une enveloppe de 60 milliards de FCFA attendus, il n’est, apprend-on, pas certain que les difficultés de Camair-Co connaissent une fin. Puisque la dette de l’entreprise continue de s’alourdir», explique Le Quotidien de l’Économie.