Diagnostic des grandes lignes du budget 2017

3500 Port Autonome Douala 24122015 Mco 0187 Ns 400 Place portuaire du Port Autonome de Douala

Thu, 18 Aug 2016 Source: cameroon-info.net

Comme c’est le cas chaque année, le Président de la République a rendu publique le 28 juillet dernier la circulaire relative à la préparation du budget de l’État pour l’exercice 2017. Selon ladite circulaire, la poursuite de la mise en œuvre du Plan d’urgence triennal (PLANUT), les préparatifs de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019, l’opérationnalisation du Plan d’urgence «Spécial jeune» et, enfin, l’encadrement des populations des Régions affectées par l’insécurité transfrontalière font partie des priorités du prochain exercice.

Ainsi, «la préparation du budget de l’État 2017 devra tenir compte de la conjoncture économique nationale et internationale. Mais aussi, s’appuyer sur des mesures propres à consolider la croissance économique et à favoriser la création d’emplois décents. Non sans oublier d’améliorer le bien-être des populations», lit-on dans Le Quotidien de l’Économie du mercredi 17 août 2016.

Seulement voilà, il se trouve que cette circulaire de Paul Biya comporte quelques points préoccupants qui méritent d’être relevés selon certains chefs d’entreprises et économistes interrogés à ce sujet. En effet, selon eux, le très grand nombre des mesures et actions proposées et à budgétiser ouvrirait ainsi «une énorme possibilité au saupoudrage des ressources budgétaires dont on sait qu’elles seront suffisamment limitées», apprend-on.

De l’avis de certains économistes qui ont requis l’anonymat, cette circulaire du Chef de l’État se distingue négativement par la non-détermination préalable des Actions motrices dans tous les secteurs d’activités, de manière à leur allouer l’essentiel des crédits budgétaires. Certains en raison de leurs importants effets multiplicateurs dans l’économie. «L’analyse structurelle intra et inter sectorielle de toutes les mesures et actions proposées aurait permis de résoudre cet épineux problème de priorisation des dépenses de l’Etat», font remarquer des économistes.

Néanmoins, parmi les points positifs, les experts citent en exemple l’accroissement et le réalisme dans l’évaluation des recettes de l’État.

Source: cameroon-info.net