Douala, 9e ville d'affaires la plus dangereuse au monde

Ville De Douala1 Vue partielle de la ville de Douala

Sat, 20 Aug 2016 Source: koaci.com

Une étude faite par Economist intelligence Unit (EIU), et publiée par "The Economist", -magazine spécialisé dans les affaires et le business-, classe Douala, au 132e rang (sur 140), des villes où il ne faut pas être si l’on tient à sa vie.

Huit (8) places séparent la principale métropole camerounaise de Damas en Syrie, dernière au classement.

Le classement est basé sur des critères tels que le niveau de sécurité, terrorisme, prise d’otages, facilité d’accès aux services administratifs, existence d’infrastructures sanitaires et scolaires modernes, degré de corruption…

Ce que ne révèle pas « THE ECONOMIST », c’est que Douala est une ville de non droit total. Un no man’s land. La ville par excellence de la débrouillardise, où se développe le secteur informel à une vitesse exponentielle.

Les populations y vivent dans des conditions sanitaires précaires, indignes des métropoles modernes. À Douala, l’on se soulage en plein air, partout où il y a un espace pour le faire, sous le regard des passants, parfois mineurs de tous sexes.

A Douala, l’on est agressé, sous le regard des policiers sans que ceux-ci lèvent le petit doigt. La ville est transformée en poubelle géante.

Dans la métropole camerounaise, on peut marcher nu sans être inquieté par les forces de l'ordre qui se contentent parfois de faire des selfies.

Courtoisie et civilités ont disparu du quotidien des populations qui transforment leurs caniveaux en dépotoirs d’ordures.

Douala c’est aussi, la ville où, les victimes craignent de porter plainte à leurs bourreaux, très souvent complices des agents de police corrompus, qui se partagent, drogue et butin du vol.

Douala, c’est le dépotoir par excellence de la brocante européenne et chinoise.

Tout ce qui est inutile en Europe se retrouve à Douala.

La ville symbolise l’échec du système Biya, 83 ans dont bientôt 34 au pouvoir.

Source: koaci.com