Le bâtiment d’un étage sortira de terre à Logbessou, quartier périphérique de Douala.
577 m². C’est la superficie du terrain dévolu au projet de construction de la maison d’accueil des « bayam-sellam » (revendeuses dans le parler camerounais, ndlr).
Et au quartier Logbessou à Douala où l’édifice haut d’un étage sortira de terre, des dizaines de commerçantes sont venues, certaines de Yaoundé, assister à la pose de la première pierre de la Maison des « bayam-sellam ».
C’était le 30 juillet en présence du chef de Logbessou, Abel oukodi.
La maison des « bayam-sellam » est une initiative de l’association Femmes Interface Nord Sud/Women Interface North-South (FinsWins), créée en 2008 en Belgique avec pour objectif l’autonomisation des femmes dans les activités socio-économiques, politiques et culturelles.
Dans cette optique, la construction de l’édifice est la suite d’un projet lancé en 2009 dénommé « Microfinance-format-parrainage », qui a permis l’accompagnement de 250 bayam-sellam, dont 190 qui ont reçu des aides financières pour agrandir leurs activités.
Et à ce jour, 350 commerçantes exerçant dans vingt marchés de Yaoundé et Douala sont enregistrées dans les documents de l’association.
Ainsi, la Maison des « bayam-sellam », d’une capacité d’accueil de 400 personnes, va permettre aux bénéficiaires d’avoir un cadre plus formel pour tenir leurs activités, échanger leurs expériences, les enrichir.
Les formations également seront multipliées. En effet, selon Martine Cécile Wisman, présidente de FinsWins, les femmes pourront poursuivre l’éducation sur leurs droits économiques, sociaux et même politiques.