La mondialisation et l’accroissement du niveau des échanges, la multiplication de cadres réglementaires découlant de la conclusion d’accords de coopération ou de libreéchange avec d’autres pays, etc. sont autant de défis auxquels font face les administrations douanières.
Pour les relever et affronter la double exigence de facilitation du commerce et de sécurisation des recettes budgétaires, l’Organisation mondiale des douanes a mis en place de nombreux outils à l’instar du système de contrôle a posteriori.
Considéré comme un examen structuré des systèmes commerciaux pertinents d’une entreprise, il permet de fluidifier l’activité commerciale tout en assurant un contrôle efficace face aux enjeux multiples. C’est dans ce cadre que se tient depuis hier à Yaoundé un atelier régional de l’Organisation mondiale des douanes sous la houlette des experts venant des Etats-Unis, de l’Inde et du Japon.
Objectif : outiller des responsables des administrations douanières en la matière. « D’après les normes, il est question qu’un maximum de 20% de marchandises soient physiquement contrôlés au niveau des ports et des aéroports et que le reste du travail soit coordonné a posteriori par les audits des entreprises, documentaires… Ces experts sont venus avec des instruments et des packages pour aider les administrations douanières à améliorer leurs capacités afin de disposer de bonnes pratiques dans la collecte des recettes et la qualité des services rendus à nos usagers », a confié le directeur général des Douanes,
Edwin Fongod Nuvaga. A l’en croire, au moment où les douanes modernes allègent les contrôles en première ligne pour faciliter le commerce légitime, le contrôle a posteriori devient un instrument indispensable pour assurer le respect de la réglementation douanière et sécuriser les recettes publiques. Les travaux s’achèvent vendredi prochain.