En quelques mois, le portail agricole du Cameroun a enregistré un engouement des producteurs et acheteurs. Du plantain de Pouma, dans la Sanaga maritime, du pistache de Nanga-Eboko dans la Haute Sanaga, des pastèques d’Ebolowa, de la banane de Yabassi, du poisson frais de Kribi, des poulets de chair de Martap dans l’Adamaoua, du poivre de Penja disponibles où que vous soyez en un clic. Les offres des producteurs fusent sur le portail agricole du Cameroun, www.camagro.cm. La plateforme a déjà enregistré plus de 620 inscriptions en quelques mois. Des agriculteurs, des coopératives, des acheteurs, des partenaires financiers, des prestataires de service, notamment ce transporteur de cacao d’Ebolowa vers Douala… Le monde agricole saisit au vol les opportunités d’affaires que lui offre la place de marché virtuelle mise en place par Cameroon Telecommunications (Camtel) au Cameroun. C’est que, la plateforme a ses avantages. Gratuite, « elle permet de connecter directement le producteur au marché en réduisant les intermédiaires dans la vente que sont les coxeurs et qui peuvent tripler les coûts des marchandises du producteur vers le consommateur », explique Oumarou Mounpoubeyi, le chef de projet. Parce que jusqu’ici, la faiblesse des circuits de vente, le manque des moyens de stockage et de conservation ne permettent pas toujours aux agriculteurs d’écouler leurs productions.
En quelques mois, le portail agricole du Cameroun a enregistré un engouement des producteurs et acheteurs. Du plantain de Pouma, dans la Sanaga maritime, du pistache de Nanga-Eboko dans la Haute Sanaga, des pastèques d’Ebolowa, de la banane de Yabassi, du poisson frais de Kribi, des poulets de chair de Martap dans l’Adamaoua, du poivre de Penja disponibles où que vous soyez en un clic. Les offres des producteurs fusent sur le portail agricole du Cameroun, www.camagro.cm. La plateforme a déjà enregistré plus de 620 inscriptions en quelques mois. Des agriculteurs, des coopératives, des acheteurs, des partenaires financiers, des prestataires de service, notamment ce transporteur de cacao d’Ebolowa vers Douala… Le monde agricole saisit au vol les opportunités d’affaires que lui offre la place de marché virtuelle mise en place par Cameroon Telecommunications (Camtel) au Cameroun. C’est que, la plateforme a ses avantages. Gratuite, « elle permet de connecter directement le producteur au marché en réduisant les intermédiaires dans la vente que sont les coxeurs et qui peuvent tripler les coûts des marchandises du producteur vers le consommateur », explique Oumarou Mounpoubeyi, le chef de projet. Parce que jusqu’ici, la faiblesse des circuits de vente, le manque des moyens de stockage et de conservation ne permettent pas toujours aux agriculteurs d’écouler leurs productions. Camagro vient donc en renfort. Le site fédère les différentes offres et demandes de produits agropastoraux et autres services, positionne les produits d’agriculture et d’élevage sur le marché national et international de même qu’il permet au paysan de s’informer et de publier des informations à partir d’ordinateurs, tablettes, téléphones. En bonne place, on y retrouve les échos des marchés avec les prix des principales spéculations dans différentes villes du pays. Les bonnes pratiques agricoles y sont également partagées. En gros, la plateforme est un fleuron de l’agrobusiness au Cameroun. Elle permet une géolocalisation des acteurs du secteur, des échanges en ligne (messagerie, forum, newsletter, enquêtes et sondages) et, « au fur et à mesure que les producteurs s’inscrivent, l’annuaire agropastoral du Cameroun se dessine », indique Oumarou Mounpoubeyi. Pour ce qui est de l’appropriation de cette plateforme, les statistiques montrent que 80% de personnes utilisent un téléphone portable au Cameroun et plus de 21% disposent d’un ordinateur et d’un accès à Internet dont le taux de couverture nationale du réseau mobile était de 84% en 2015. Et pour permettre au plus grand nombre de producteurs d’en tirer profit, le chef de projet annonce des sessions de formation des formateurs via la centaine de télécentres communautaires polyvalents mis en place.