L’organe en charge de la régulation du secteur de l’électricité au Cameroun (Arsel), a été classé à la huitième place de l’Electricity Regulatory Index (ERI) for Africa 2018, le classement des régulateurs d’électricité les plus performants du continent. Cette information est contenue dans la première édition de cet Indice appelé Electricity Regulatory Index for Africa en anglais, ERI, et rendu publique par la BAD le 20 juin dernier.
La Banque africaine de développement (BAD) explique que ce rang est relatif aux “meilleures pratiques” en ce qui concerne la “transparence”. La publication des droits et obligations du consommateur sur le site de l’Arsel et l’organisation mensuelle de sessions de conciliation entre le concessionnaire du service public de distribution de l’électricité (Eneo) et ses clients – pour des surfacturations ou autres plaintes – sont également des points positifs salués par les auteurs de l’étude.
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L’Arsel enregistre un score de 0,6454 (sur une échelle allant de 0,0000 à 1,0000), devant des pays comme l’Afrique du Sud, le Sénégal, la Côte d’Ivoire. La BAD indique que la réalisation de l’Indice de réglementation du secteur de l’électricité en Afrique 2018 a nécessité l’évaluation des performances des régulateurs d’électricité dans 15 pays du continent. En tête de ce classement, l’Ouganda avec l’Autorité de régulation de l’électricité en (Electricity Regulatory Authority, ERA).
En rappel, l’Arsel a été instituée par la loi N°98/022 du 24 décembre 1998, régissant le secteur de l’électricité. Elle a le statut d’établissement public administratif. Elle assure la régulation, le contrôle et le suivi des activités des exploitants et des opérateurs du secteur de l’électricité, dans le cadre de la politique définie par le Gouvernement.
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Elle est entre autres chargée de participer à la promotion du développement rationnel de l’offre de l’énergie électrique; de veiller à l’équilibre économique et financier du secteur de l’électricité et à la préservation des conditions économiques nécessaires à sa viabilité et de veiller aux intérêts des consommateurs et d’assurer la protection de leurs droits pour ce qui est du prix, de la fourniture et de la qualité de l’énergie électrique.