Entretien routier : Emmanuel Djoumessi renforce le dialogue

Le ministre des Travaux publics (Mintp) a tenu une séance de travail à cet effet hier 10 février 2016 à Yaoundé. Les sociétés incriminées ont souhaité voir leurs dossiers traités avec célérité. Le Ministère dit-on, a mis une adresse électronique et une ligne verte à leur disposition pour leu r faire connaitre leurs difficultés.

Au cœur des échanges de la salle des réunions du 12 étage de l’immeuble Emergence qui abrite le Mintp, la recherche des solutions pour un meilleur suivi et exécution des travaux d’entretien routier. Comme connu de tous, les plaintes à l’encontre des entreprises adjudicataires du secteur, sont légion. Ayant fait d’une irréprochable construction des infrastructures routières et autres travaux publics son crédo, Emmanuel Nganou Djoumessi a tenu à s’enquérir des difficultés rencontrées par les sociétés impliquées dans l’entretien routier.

Dans ce chapitre, les différents operateurs tels que, la Fédération camerounaise des Pme en travaux publics (Fecap-Tp), l’Association nationale des entreprises routiers et de travaux publics (Aneer), l’Association des ingénieries conseil et société d’ingénierie du Cameroun (Apicam), e des laboratoires géotechniques et bien d’autres ont présenté au Mintp, les difficultés auxquelles ils font face.

Ils ont soulevé entre autres, le non-respect des clauses techniques imposées par des contrats, le problème de manques d’engagement des membres et des moyens financiers constituant un frein à l’expansion des activités. La visibilité des entreprises par rapport aux entreprises fictives a été évoquée, car a-t-on appris, nombreuses sont celles qui circulent avec des faux documents. A aussi structuré la défense des sociétés adjudicataires, le problème du délai de traitement des dossiers par le Mintp, les retards sur les payements des marchés réalisés, volets qui à en croire certains, a des impacts sur les équipements et autres tensions de trésorerie.

A travers quelques ébauches de solutions, Emmanuel Nganou Ndjoumessi, a pris compte de toutes les doléances et a suggéré aux operateurs de ne pas seulement de se limiter à l’aspect textuel, mais d’avancer en partenariat. « Nous sommes partenaires et nous devons nous soutenir par des plateformes d’échanges comme celui-ci», a insinué l’ancien Minepat qui a promis de travailler à identifier les manquements avant de dire que les entreprises recevront des ingénieurs. Chose qui a rassuré d’autant plus qu’à l’en croire, le volet financier des choses a changé au niveau des payements et qu’effectivement ceux-ci ont débuté par le Trésor public et se poursuivre. Outre cet espace de dialogue, affirme-t-on, une adresse électronique et une ligne verte sont mises à la disposition des entreprises, afin de résoudre graduellement les difficultés rencontrées par les opérateurs de l’entretien routier.