Le trinôme innovation, anticipation et action a été toujours mis en évidence au sein du Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC). C’est du moins ce qu’a affirmé Apollinaire Ngwe, président dudit Conseil lors des travaux de la 26e session ordinaire de l’Assemblée générale de l’interprofession présidée jeudi dernier à Yaoundé, par le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana.
Une rencontre qui a rassemblé les acteurs des deux filières et qui a permis de faire le bilan des activités et réalisations 25 ans après la création du CICC.
Il a aussi questions de perspectives. Pour ce qui est de cette année, le CICC entend mettre l’accent sur l’excellence, la professionnalisation et la promotion des filières à travers des programmes structurants.
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Il est surtout question de consolidation et d’extension du programme Appui à l’Organisation de la Commercialisation (AOC) dans un certain nombre de départements, la tenue des réunions d’évaluation des campagnes pour chaque produit. Apollinaire Ngwe parle aussi de l’identification des producteurs de cacao, qui permettra de mettre en place une base de données et de délivrer des cartes professionnelles pour les planteurs.
La formation des vérificateurs de qualité du cacao est également au programme cette année, ainsi que leur formation en entreprenariat agricole. Sans oublier le programmes New génération et de bonnes pratiques. Pour l’année 2018, 300 nouveaux jeunes vont intégrer le groupe pour le café et 150 pour le cacao, avec un total d’un millier de producteurs formés.
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Toutes ces activités qui seront renforcées cette année ont été réalisées sur le terrain l’année dernière. La professionnalisation des producteurs a poursuivi son déploiement, à travers des formations aux bonnes pratiques et en entreprenariat agricole de près d’un millier de producteurs. Les programmes d’amélioration et de la productivité ont aussi été mis en oeuvre.
Pour ce qui est du projet de budget de l’exercice 2018, il est équilibré en ressources et emplois au montant de 2,6 millions de F, soit une baisse de 7,3% par rapport à l’exercice de 2017.