C’est ce qui ressort de la 2ème édition du Cameroon investment forum (CIF) qui s’achève ce 10 novembre 2017 à Douala.
Ouvert sous le thème « Mise en relation des porteurs de projets et des partenaires techniques et financiers pour la promotion de l’industrie locale et l’attraction des investissements », la 2ème édition du Cameroon investment forum (CIF), mobilise plus de 1200 participants issus des milieux d’affaires locaux et étrangers depuis le 9 novembre 2017 à Douala. Pendant deux jours, entreprises publiques, investisseurs nationaux et étrangers, institutions bancaires et financières et porteurs de projets recherchent les voies et moyens pour l’amélioration du climat des affaires dans notre pays.
D’après Donatus Bomah, directeur général adjoint de l’Agence de promotion des investissements (API), au moins 25 projets bancables sont prêts à être présentés aux banques locales et aux investisseurs étrangers au terme de cette 2ème édition du CIF. Sur le volet financement, assure-t-il, plus de 130 milliards FCFA sont prêts à être investis. S’il est vrai que tous les secteurs de l’économie sont concernés, les plus ciblés sont l’énergie, le logement social, les infrastructures routières et aéroportuaires, le tourisme…
Procédant à l’ouverture du CIF au nom du chef de l’Etat, le ministre des Mines, de l’Industrie et du développement technologique (MINMIDT) Ernest Gwaboubou, a précisé que l’élaboration d’un nouveau Plan directeur d’industrialisation (PDI) en vigueur depuis janvier 2017, est un cadre « pour promouvoir la visibilité et la lisibilité des mesures prises par le gouvernement pour la promotion des affaires au Cameroun ».
Bien avant, la loi sur l’incitation à l’investissement privé de 2013, accordant des exonérations fiscalo-douanières aux entreprises pendant la phase d’installation et de production, a balisé le chemin pour cette promotion. Depuis lors, « 134 conventions de partenariat ont été signées avec les entreprises avec des investissements projetés à 3000 milliards de francs CFA, pour 47 000 emplois directs attendus en 15 ans », a rappelé dans son intervention, Marthe Angélique Minja, directeur général de l’API. Le Cameroun, a-t-elle conclu, est un bon risque pour les investisseurs.