Grippe aviaire: Vers la fin du calvaire des aviculteurs

Il y a quelques jours, Dr Taïga,le Ministre de l’Élevage des Pêches et des Industries Animales (MINEPIA), annonçait que l’épidémie de grippe aviaire est sous contrôle. Pour les acteurs de la filière avicole, on tend progressivement vers la levée des mesures d’urgence. La Nouvelle Expression (LNE) parue le 14 juillet 2016 a approché les responsables de la délégation régionale de l’Élevage, des Pêches et des Industries Animales pour le Littoral, ceux de la Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Élevage et des Porêts du Cameroun (CAPEF) et l’Interprofession Avicole du Cameroun (IPAVIC).

Les avis sont unanimes. «En ce moment, le Gouvernement et les autres acteurs concernés multiplient des rencontres dans les Régions concernées par l’épizootie. On est en train de voir comment déstocker les poulaillers pour vendre la volaille et désinfecter les fermes. Sur la table des discussions, il est également question de ré-autoriser l’incurvation des œufs. Autrement dit, incurver les œufs pour produire les poussins d’un jour», indique François Djonou, IPAVIC.

Mais pour l’instant, les mesures n’ont pas été levées. «Ce n’est pas encore le cas. Aucune date n’a été donnée par le Gouvernement. La bonne nouvelle, c’est qu’aucun foyer n’a plus été détecté depuis quelques semaines. Une accalmie qui donne lieu d’espérer une reprise d’activités», ont lancé les cadres du MINEPIA.

Selon Dr Taïga, «le pays a été délimité en trois zones : les zones de protection, celles de surveillance et les zones indemnes. Ces dernières constituent la partie non infectée du pays où l’activité avicole se déroule normalement 474 personnes exposées ont été suivies par nos équipes. Aucun cas de contagion», a-t-il déclaré.