Face à la concurrence des grandes chaînes hôtelières telles que Marriott ou Radisson, ces patrons n’hésitent plus à investir dans le secteur, en développant une offre à la fois adaptée au tourisme d’affaires, ainsi qu’aux futurs vacanciers. Portraits de ces dirigeants africains. Au Cameroun, Mohamadou Bayero Fadil est le dirigeant de Fadil Groupe.
Alors que les projets d’envergure se multiplient à Douala (on pense notamment à la construction d’un cinq-étoiles par l’homme d’affaires et député Jean-Claude Feutheu, déjà propriétaire du Djeuga Palace), le Groupe Fadil veut passer à la vitesse supérieure. Début mars, il a conclu un deal avec le français Accor pour gérer et rénover le Méridien de Douala (qui passe de 161 à 200 chambres), désormais exploité sous la marque Pullman.
Dans la perspective de la Coupe d’Afrique des nations de football 2019 et des promesses que laissent entrevoir Kribi et Limbé, les partenaires construiront d’autres établissements à Yaoundé et dans les deux cités balnéaires du sud du Cameroun. Artisan de ce rapprochement, Mohamadou Bayero Fadil, 54 ans.
Grâce à ces investissements, le président du groupe, qui a préféré rompre le contrat de gestion avec l’américain Starwood Hotels & Resorts, entend donner une nouvelle impulsion à la Société nouvelle des cocotiers (SNC), propriétaire du Pullman de Douala et du Lagon bleu de Lagdo, un centre hôtelier situé à une quarantaine de kilomètres de Garoua (Nord).