Huiles végétales: Des importateurs dans le viseur de la DGI

Cooking Oil Vegetable Oil Photo utilisée juste à titre d'illustration

Wed, 6 Jan 2016 Source: cameroon-info.net

Les sociétés Coppec SA et African Foods Distribution ont été placées sous redressement fiscal par la Direction Générale des Impôts (DGI). D’après Jacquis Kemleu, secrétaire général de l’Association des Raffineurs des Oléagineux du Cameroun (ASCROC), ces deux sociétés sont accusées d’avoir importé des huiles végétales à valeur transactionnelle.

Si l’on en croit Le Quotidien de l’Economie du lundi 4 janvier 2016, l’autorisation d’importation des huiles végétales donnée en 2015 par Pierre Titti, ex-Ministre-délégué aux finances chargé du budget, a longtemps été décriée par l’ASCROC. Alamine Ousmane Mey, Ministre des Finances avait alors interdit l’importation de toute huile végétale au Cameroun. L’ASCROC estimait que «cette autorisation faisait venir sur le marché camerounais, des huiles végétales impropres à la consommation, ne respectant pas la norme prescrite pour ces produits au Cameroun».

Selon le journal, l’assainissement du marché camerounais des huiles végétales par le Ministère du Commerce, de même que l’application de la décision du Minfi instaurant le prix de référence de 1500 FCFA/KG à l’importation de toute huile végétale au Cameroun, a permis aux entreprises de la filière végétale (notamment les huileries et les savonneries) de «recommencer à fonctionner à plus de 50%».

La valeur transactionnelle est la valeur des marchandises généralement retenue à l'importation pour la valeur en douane. Elle correspond au prix effectivement payé ou à payer pour les marchandises lorsqu'elles sont vendues pour l'exportation à destination du territoire douanier de la communauté, auquel sont ajoutés ou retranchés différents éléments (éléments limitativement énumérés aux articles 32 et 33 du code des douanes communautaire), à condition qu'ils puissent être distingués et qu'ils soient quantifiables.

Source: cameroon-info.net