L’expert en aéronautique camerounais et député Sdf s’est plusieurs fois prononcé sur la question.
Camair-co doit-elle continuer à être un gouffre à sous ? Doit-on continuer à se mentir sur la matérialisation et la restructuration de Cameroon Airlines Corporation, opérant sous le nom de Camair-Co, l’unique compagnie aérienne camerounaise, agissant comme porte drapeau du pays dans le domaine aérien ?
Les avis divergent et d’autres avis ne tiennent pas toujours comptent des réalités qui s’imposent pour un éventuel et véritable décollage. Sinon comment comprendre que les avions achetés à prix d'or à la Chine et livrés il y a déjà plusieurs mois ne soient toujours pas opérationnels.
Joint au téléphone hier et interrogé sur l’impossible envol et les stratégies d’une sortie de crise face à la crise qui secoue Camair-co, l’expert en aéronautique camerounais et député Sdf Joshua Osih apparemment remonté a déclaré : « il faut fermer ! Que voulez-vous que je dise ! J’ai tellement dit à propos et je ne souhaite pas qu’on ait l’impression que j’ai un problème avec Camair-co. Je n’ai plus rien à dire. »
En rappel, à propos de l’achat de deux avions MA60 à la Chine où Pékin avait fait livrer, pour le même prix, un troisième appareil, le Social Democratic Front (Sdf) exigeait déjà une demande d’enquête parlementaire soupçonnant le versement de rétro commissions.