• L’industrie textile ne prospère plus au Cameroun
• Au fil des années, elle a perdu gros
• Matomba Serge Espoir a la solution pour renverser la situation
L’industrie textile et ses difficultés au Cameroun ont fait l’objet d’une réflexion de Matomba Serge Espoir, le candidat déjà déclaré pour l’élection présidentielle de 2025. Le premier secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS) a fait une suggestion au gouvernement dans une tribune écrite et publiée sur sa page Facebook.
Matomba Serge Espoir, candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2018, propose que les apprenants camerounais soient les premières vitrines de promotion des pagnes ou tissus Cicam. La Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam) est une société anonyme de droit camerounais spécialisée dans la fabrication de pagnes et de serviettes de bain 100% coton.
L’industrie textile agonise au Cameroun. Ce n’est pas la note d’analyse prospective du ministère de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du territoire (Minepat) d’avril 2020 qui nous démentira sur le fait que depuis plus de 20 ans, le Cameroun est absent de la filière textile et seulement 2% du coton camerounais est transformé sur place.
Nous nous référons donc aux ministres de l’Education de base et des Enseignements secondaires pour stopper une partie du saignement de cette industrie et participer fortement à la dynamisation de notre économie, en instituant par exemple pour les prochaines rentrées scolaires, le port des pagnes ou tissus Cicam comme tenues scolaires par nos apprenants et élèves.
Ce choix de décision pourrait être salutaire pour la survie de la Cicam. Car, cette entreprise publique, fleuron de notre industrie textile hier, malgré la signature en 2015, d’un contre-plan de 13,2 milliards de francs CFA avec l’Etat, son seul actionnaire, peine à se relever depuis plusieurs années. Aucun de nous n’ignore l’impact des importations abusives et de la contrebande qui ne réservent plus qu’une part de marché de 3% à la Cicam.
La demande ou la commande publique est un vrai levier de développement de la filière de filature du coton dans notre pays. Nous devons pouvoir en tirer profit. D’autant plus que la révolution dont a besoin le Cameroun, est économique, politique, sociale mais avant tout, culturelle.