La sécurité alimentaire est atteinte lorsque «toutes les personnes, en tout temps, ont économiquement, socialement et physiquement accès à une alimentation suffisante, sûre et nutritive, qui satisfait leurs besoins nutritionnels pour leur permettre de mener une vie active et saine ». Par contre, on parle d’insécurité alimentaire lorsque qu’une personne ou un groupe de personnes est en incapacité de produire ou d’acquérir des aliments sains et nourrissants en quantité suffisante pour mener une vie saine. Les effets conjugués des conflits prolongés, de l’instabilité politique, de la variabilité climatique, des épidémies de ravageurs et des crises économiques, exacerbés par les conséquences de la pandémie de Covid-19, ont été les principaux facteurs d’une augmentation significative de l’insécurité alimentaire en Afrique subsaharienne. Le Cameroun n’est pas en marge de cette situation. Même si l’on note des améliorations depuis l’an 2000 où 38,8% de personnes croupissaient sous le poids de ce mal, 15,4% en 2014, à peu près 9,6% en 2017, le phénomène reste toujours préoccupant, car les victimes sont encore comptés par millions. La crise alimentaire de 2008, les exactions de la secte terroriste Boko-Haram ainsi que la crise dite anglophone dans le Nord-Ouest et le Sud- Ouest, ainsi que la pandémie de Covid-19, avec les conséquences socioéconomiques qui en découlent, ont ramené au rang des priorités, les questions relatives à l’agriculture et son corolaire qui est l’alimentation. Au cours de la présentation, le 15 avril 2021, des résultats de «l’analyse du cadre harmonisé d’identification des zones à risques et d’analyse des populations en insécurité alimentaire au Cameroun», pour le compte du mois de mars 2021, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbaïrobe, a soutenu que 2,7 personnes sont en insécurité alimentaire aigue pour la phase courante d’octobre-décembre 2020 et 2,3 millions en phase projetée en juin-août 2021.
La sécurité alimentaire est atteinte lorsque «toutes les personnes, en tout temps, ont économiquement, socialement et physiquement accès à une alimentation suffisante, sûre et nutritive, qui satisfait leurs besoins nutritionnels pour leur permettre de mener une vie active et saine ». Par contre, on parle d’insécurité alimentaire lorsque qu’une personne ou un groupe de personnes est en incapacité de produire ou d’acquérir des aliments sains et nourrissants en quantité suffisante pour mener une vie saine. Les effets conjugués des conflits prolongés, de l’instabilité politique, de la variabilité climatique, des épidémies de ravageurs et des crises économiques, exacerbés par les conséquences de la pandémie de Covid-19, ont été les principaux facteurs d’une augmentation significative de l’insécurité alimentaire en Afrique subsaharienne. Le Cameroun n’est pas en marge de cette situation. Même si l’on note des améliorations depuis l’an 2000 où 38,8% de personnes croupissaient sous le poids de ce mal, 15,4% en 2014, à peu près 9,6% en 2017, le phénomène reste toujours préoccupant, car les victimes sont encore comptés par millions. La crise alimentaire de 2008, les exactions de la secte terroriste Boko-Haram ainsi que la crise dite anglophone dans le Nord-Ouest et le Sud- Ouest, ainsi que la pandémie de Covid-19, avec les conséquences socioéconomiques qui en découlent, ont ramené au rang des priorités, les questions relatives à l’agriculture et son corolaire qui est l’alimentation. Au cours de la présentation, le 15 avril 2021, des résultats de «l’analyse du cadre harmonisé d’identification des zones à risques et d’analyse des populations en insécurité alimentaire au Cameroun», pour le compte du mois de mars 2021, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbaïrobe, a soutenu que 2,7 personnes sont en insécurité alimentaire aigue pour la phase courante d’octobre-décembre 2020 et 2,3 millions en phase projetée en juin-août 2021.