En 2026, cinq autres pays suivront
Starlink, la filiale de SpaceX spécialisée dans l’Internet par satellite, continue son implantation en Afrique avec une nouvelle vague de déploiement prévue en 2025. Déjà présente dans 18 pays du continent, l’entreprise ambitionne d’étendre sa couverture à 20 nouveaux États, dont la Tunisie, le Tchad, le Niger, le Mali, la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Guinée, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Togo, le Gabon, la République du Congo, la République démocratique du Congo (RDC), la Tanzanie, l’Angola, la Namibie, le Lesotho et les Seychelles.
En 2026, cinq autres pays suivront, notamment l’Ouganda, le Cameroun, la Guinée équatoriale, Maurice et les Comores.
Cette expansion massive vise principalement les zones rurales et mal desservies, où l’accès à Internet est souvent limité. Grâce à son réseau satellitaire, Starlink promet un débit élevé et une couverture étendue, ce qui représente un défi majeur pour les opérateurs traditionnels du continent.
Ces derniers, confrontés à une nouvelle concurrence, s’adaptent en développant des partenariats stratégiques. Par exemple, Orange et Vodacom en Ouganda ou encore Safaricom au Kenya cherchent à renforcer leur présence en intégrant des solutions satellitaires à leurs infrastructures existantes.
À noter que le Cameroun, initialement ciblé pour 2025, ne figure plus sur la liste des pays concernés. Une absence peu surprenante au regard des mesures prises par le gouvernement, qui a interdit l’entrée des kits Starlink sur son territoire et exigé que SpaceX se conforme à la réglementation en vigueur.
Avec cette avancée rapide, l’avenir des télécommunications en Afrique s’annonce de plus en plus concurrentiel, redéfinissant ainsi les dynamiques du marché numérique sur le continent.