Le top-management du port Autonome de Kribi envisage de créer une société de projet avec en outre CMA CGM, China Harbour Engineering Company et Tanger Med comme actionnaires, en vue de la conception, du financement, de l’aménagement et de l’exploitation de cette zone.
Le Port autonome de Kribi travaille stratégiquement au développement d’une zone industrielle d’envergure, sur une superficie de 500 hectares, dans l’emprise du complexe industrialo-portuaire du port éponyme. Le site d’informations « Africa Business+ » rapporte que le top-management du PAK envisage de créer une société de projet avec ses partenaires, en l’occurrence Bolloré, CMA CGM, China Harbour Engineering Company (CHEC, filiale de CCCC), et l’Agence spéciale Tanger Med (TMSA), comme actionnaires en vue de la conception, du financement, de l’aménagement et de l’exploitation de cette zone. Ceci dans le but d’accroitre davantage l’attractivité du port.
Nos confrères croient d’ailleurs savoir qu’une réunion stratégique pour murir l’idée de création de la société de projet en question est prévue le 14 octobre prochain à Paris la capitale française, à l’invitation du directeur général du PAK, Patrice Melom. L’on apprend que le choix porté sur ces opérateurs déjà actifs sur la place portuaire de Kribi, est guidé par « leur capacité de mobilisation des financements, leurs expertises respectives et leur réseau de partenaires et de clients », a confié à Africa Business+ une source proche du dossier. Il faut relever que Bolloré, CMA CGM et CHEC contrôlent plus de 80% du terminal à conteneurs administré par Kribi Conteneurs Terminal (KCT), tandis que TMSA, a réussi à faire de Tanger Med un hub logistique de premier plan sur la place portuaire.
La zone industrielle en gestation comprendra des entrepôts de location, un réseau routier, d’énergie, de fibre optique, de distribution d’eau, mais aussi un centre des affaires avec des bureaux, des espaces commerciaux, des centres de conférences et d’exhibition en son sein. La direction générale du port a par ailleurs prévu quelques avantages fiscalo-douaniers pour les entreprises qui s’y installeront. Le coût lié à cet important investissement n’est pas encore connu, mais le PAK assure que la nouvelle zone industrielle devra générer un peu plus de 10 000 emplois directs, et constituer un pôle d’attraction pour les acteurs des filières bois, ciment et matériaux de construction, métallurgie-sidérurgie, coton, cacao-café, hévéa et huile de palme.