Kribi va booster l’économie camerounaise - MINRESI

Le tout premier en Afrique. Le Centre d’expérimentation de l’hévéa de Nko’olong près de Kribi. D’après La Nouvelle Expression (LNE) parue le 21 octobre 2016, on y retrouve plus de cent espèces d’hévéa. Après sa descente dans ledit centre, la MINRESI s’est rendue Centre de Recherche Spécialisée sur les Écosystèmes Marins (CERECOMA).

«Ce centre vient de bénéficier d’un financement du projet C2D (Contrat de Désendettement et de Développement NDLR) pour le développement de l’élevage des crevettes, la riziculture en zone saumâtre, la production d’alevins, la valorisation des espèces marines et la protection des tortues marines au Cameroun. Sous la direction de Dr Lydie Carole Ondo, le CERECOMA a obtenu en juin dernier le grand prix de l’Excellence régionale en pisciculture», informe LNE.

À en croire Madeleine Tchuinte, note le journal, «les recherches de Kribi, si elles sont suivies par l’adhésion des populations permettront de résorber le problème de l’importation du riz au Cameroun qui coûte la bagatelle somme de 338 milliards FCFA chaque année. Une autre question résolue par la recherche, c’est la conservation des mangroves. Le Cameroun regorge de 272 000 ha de mangroves désormais utiles pour la culture du riz, mais dont 3000 ha sont décimés chaque année dans les usages divers».

Pour la directrice du CERECOMA de Kribi, bientôt, l’on ne se contentera plus seulement du poisson de mer, mais également du poisson et des crevettes d’eau douce en quantité industrielle, souligne LNE. Pour ce faire, il fat optimiser son fonctionnement notamment le pourvoyant en matériel adéquat. Notamment, les véhicules tout terrain, des équipements de laboratoire, etc.