Cette position du régulateur qui intervient après le résultat d’un audit réalisé par la firme suédoise Cybercom Group en octobre 2017 indique « le chemin qui reste parcourir pour que les opérateurs se conforment à la qualité des services attendus ».
Sur la base des données actualisées, l’ART n’a pas mis les gangs pour constater que « le taux de réussite des appels reste bas».
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Une situation qui concerne aussi bien la filiale locale du groupe français ORANGE, que celle de la firme sud-africaine Mobile telecommunicatons network (MTN), que la succursale locale NEXTELL de la multinationale vietnamienne Viettel, sans oublier l’opérateur public, la Cameroon telecommunications (CAMTEL).
Pour le régulateur, « les services voix 2G restent en dessous des exigences des cahiers des charges » pour lesdits opérateurs.
Des faits suffisamment « graves » qui font dire à certains observateurs qu’on « fait du surplace », tant bien que de manière générale, les choses n’ont pas beaucoup évolué dans le bon sens.
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En ce qui concerne des prescriptions faites par le régulateur pour le réglage des équipements, le dimensionnement des réseaux, l’actualisation des bases de données et d’autres aspects techniques, l’on a noté des évolutions appréciables.
Sur la base des statistiques fournies par l’ART, sur ce segment il ressort que l’opérateur Orange s’est conformé à 98,9%, MTN à 89%, NEXTELL à 61,7% et CAMTEL 54,27%.
Le gouvernement à travers le ministère des Postes et Télécommunications (MINPOSTEL) à qui on a transmis ces résultats, devrait faire connaître sa position dans les prochains jours, même si d’après des sources proches d’ l’ART, il « est clair que des sanctions seront prononcées à l’endroit des mauvais élèves ».