L’Afrique subsaharienne n’est pas tirée d’affaire, prévient le FMI

Angola FMI Refus Christine Lagarde, directrice générale du FMI

Tue, 31 Oct 2017 Source: jeuneafrique.com

Dans son dernier rapport sur les perspectives régionales de l'économie de l'Afrique subsaharienne, le Fonds monétaire international confirme la reprise économique dans la zone, mais s'inquiète de voir dans certains pays le revenu par habitant se dégrader et l'endettement augmenter.

C’est un tableau en demi-teinte que dresse le Fonds monétaire international (FMI) de l’économie de l’Afrique subsaharienne en cette fin d’année. Dans ses Perspectives régionales intitulées « Ajustement budgétaire et diversification économique » publiées le 30 octobre, le Fonds confirme que la zone est en cours de rétablissement.

Son taux de croissance annuel se raffermit de 1,4% en 2016, à 2,6% en 2017 et à 3,4% en 2018. Si l’on exclut les deux géants malades que sont le Nigeria et l’Afrique du sud, sa croissance atteindrait même 4,4% en 2017 et 5,1% en 2018.

Dégradation du revenu par habitant

Reste que 12 pays sur les 45 que compte l’Afrique subsaharienne vont voir leur revenu par habitant se dégrader en 2017, leur croissance démographique excédant leur développement économique.

La situation est inquiétante dans certains pays comme la République démocratique du Congo (réserves tombées à 0,4 mois d’importations) ou au Zimbabwe (0,6 mois), mais aussi dans plusieurs pays exportateurs de pétrole dont l’ endettement s’est accru fortement : le service de la dette dévore 60% des recettes publiques de l’Angola, du Gabon et du Nigeria.

Source: jeuneafrique.com