Jingdong Hua, vice-président chargé de la trésorerie de la Société financière internationale (IFC), une filiale du groupe de la Banque mondiale, vient d’achever une visite de travail de deux jours au Cameroun.
L’objectif principal de la visite de Jingdong Hua, explique la Banque mondiale, était de discuter avec les autorités camerounaises du renforcement des engagements de l’IFC dans le pays et en Afrique, ainsi que du développement du marché de capitaux au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).
A cet effet, M. Hua a eu des séances de travail avec le ministre de l’Economie, Louis Paul Motaze, et avec le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey. Il a également rencontré les responsables du Douala Stock Exchange, la Commission des marchés financiers et les représentants des secteurs bancaires et des assurances. M. Hua a enfin eu une rencontre d’échanges avec des étudiants de l’Ecole supérieure des sciences économiques et sociales de Douala.
« Je me réjouis de la qualité et de la richesse des échanges que j’ai eus au cours de mon séjour dans ce pays qui est une priorité pour notre institution », a déclaré le vice-président de l’IFC. « Ces rencontres m’ont permis de tirer des enseignements importants sur la manière dont l’IFC peut déployer sa gamme de produits financiers et de services conseil afin d’accélérer le développement inclusif du pays, et au-delà celui de la Cemac », a précisé Jingdong Hua.
En décembre 2016, la communauté des bailleurs de fonds s’est engagée à allouer un montant record de 75 milliards de dollars au profit de l’Association internationale de développement (IDA), le fonds de la Banque mondiale dédié aux pays les plus pauvres. De cette allocation, 2,5 milliards de dollars seront exclusivement dédiés à un Guichet de promotion du secteur privé (PSW en anglais).
Ce Guichet permettra à l’IFC et à l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) d’investir jusqu’à 2,5 milliards de dollars et de mobiliser entre 6 et 8 milliards de dollars en investissements privés auprès d’autres Institutions de développement. Cette ressource additionnelle bénéficiera majoritairement aux pays d’Afrique subsaharienne et notamment au Cameroun.
Le portefeuille actuel de l’IFC au Cameroun est de 113 millions de dollars. L’institution intervient notamment dans les secteurs des infrastructures, des marchés financiers, des secteurs productifs et l’agriculture.