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L'OI se mobilise contre l’exploitation des ressources naturelles illégales

Mines Ressources Depuis le 19 juin 2018, les observateurs indépendants de la sous-région siègent à Douala

Ven., 22 Juin 2018 Source: actucameroun.com

Selon les experts en matière de gestion de ressources naturelles illégales, l’Observation indépendante (OI) se présente comme étant «un outil efficace de lutte contre l’exploitation forestière illégale dans les pays forestiers africains». L’état des lieux aujourd’hui fait révèle que dans nombreux pays africains, l’OI non mandatée est celle qui est la plus en activité.

Aussi elle se trouve confrontée aux défis auxquels l’OI mandatée ferait face. A savoir entre autres les relations conflictuelles avec l’administration forestière et le secteur privé, les capacités techniques et financières insuffisantes, la qualité des données produites, l’appropriation de l’OI par les communautés dont les forêts font l’objet d’exploitation illégale.

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Pour remédier donc à tout ce qui est suscité, les observateurs indépendants de la sous-région du Bassin du Congo doivent mettre sur pied une meilleure coordination des actions d’OI. Rappelons qu’en 2014 le FLAG avait initié une réflexion dans ce sens. Les actuelles assises ont donc pour principal objectif, renforcer le positionnement de la plateforme régionale d’OI, comme instance de promotion d’une OI plus professionnelle, crédible et efficace dans le bassin du Congo.

Horline Njike, Secrétaire Générale de FLAG Cameroun prenant part à l’atelier a déclaré «la plateforme des OSC sous-régionale qui mettent en œuvre l’OI veut se mobiliser pour qu’ensemble nous puissions travailler contre l’exploitation des ressources naturelles illégales dans le bassin du Congo. Pour cela, nous entendons coordonner nos actions dans le bassin du Congo, parler d’une voie commune afin que nous puissions être entendu par le plus de personnes possibles notamment la communauté nationale, internationale, amener les politiques à changer et à améliorer la manière dont les ressources naturelles sont actuellement gérées et exploitées. Toutefois, il y a des efforts qui sont faits mais vous savez, la criminalité très souvent change de phases et de visages. Nous devons donc rester en veille afin de s’accorder sur les astuces à mettre en œuvre pour empêcher l’évolution du phénomène».

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Alfred Nkodia, Coordonnateur OI Flegt Congo Brazzaville interviewé par la presse a laissé entendre que l’exploitation forestière est la 2e source de devise au niveau du Congo Brazzaville.

«La situation est plus ou moins générale. Le secteur traverse une crise dans l’ensemble des pays de la sous-région et il faut également dire qu’il y a une certaine évolution positive de l’exploitation forestière parce que dans le pays on a enclenché la révision des textes législatifs y relatifs. Aujourd’hui il y a une forte implication de la société civile à travers l’Observation Indépendante (OI), il y a également des efforts qui sont faits dans la réduction de l’exploitation illégale avec le processus APV Flegt. Il y a du mouvement positif dans l’exploitation forestière dans nos différents pays», a-t-il ajouté.

Présentant le paysage forestier de son pays comme étant le plus grand de la sous-région, Essylot C. Lubala Coordonnateur OGF (Observatoire de la Gouvernance Forestière) en RDC a affirmé que son pays a malheureusement peu d’exploitants forestiers qui sont inscrits dans la légalité.

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«C’est pour cela que nous avons pensé faire le monotoring avec l’OI. Il y a beaucoup d’exploitation illégale, ce qui fait que les forêts sont en danger. Mais avec l’outil que nous sommes en train de développer, ça permet tant bien que mal à essayer de limiter les exploitations illégales dans le BC. Notre objectif en participant à cet atelier est de faire une synergie des ONG qui travaille dans l’OI dans le niveau sous-régional. Vu que ce problème nous est tous commun, il nous faut cumuler les efforts pour éradiquer le problème. Car si nous ne faisons pas attention, les forêts vont disparaître», a-t-elle déclaré.

Source: actucameroun.com